Commission nationale pour l’intégration africaine : « Lourde tâche et manque de moyens »
Le lundi, 14 janvier 2013, s’est tenue la réunion de la commission nationale pour l’intégration africaine à son siège sis à Hamdallaye ACI 2000. Présidée par le ministre en charge des maliens de l’extérieurs et de l’intégration africaine Me Demba Traore, la réunion a regroupé les responsables du département des maliens de l’extérieur et celui de l’intégration africaine dont M. cheick Kéita, délégué général de la commission. L’objectif était de porter à la connaissance du ministre le fonctionnement même de la dite commission et les difficultés y afférentes.
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Me Demba Traoré[/caption]
Après les salutations d’usage et les mots de bienvenus, le ministre Traore a déclaré ouvert la séance dont le début s’est marqué par la présentation de toutes personnes présentes dans la salle. Avant toutes interventions, M. Cheick Kéita a rappelé que la commission nationale pour l’intégration africaine est un organe consultatif crée auprès du ministre chargé de l’intégration africaine. Cette commission, selon lui, est consultée sur toutes les questions relatives à l’élaboration de la politique nationale en matière d’intégration africaine. Il a ajouté qu’à cet effet, elle émet à l’intention du gouvernement, à la demande de celui-ci ou sur sa propre initiative des avis et recommandations relatifs à tous les aspects de la politique nationale d’intégration africaine. Concernant ses missions, elles sont les suivantes :
- Prépare les mandats des délégations maliennes aux réunions des différents organisations d’intégration sous régionale et régionale. Dans ce cadre, elle définit les positions nationales à adopter sur les questions inscrites à l’ordre du jour des différentes instances des dites organisations ;
- Est informée des conclusions des négociations relatives aux questions d’intérêt national ayant rapport avec les questions d’intégration sous régionale et régionale ;
- Peut saisir et peut être saisie de toutes questions d’intérêt national ayant rapport avec les questions d’intégration sous régionale et régionale ;
- Organise en vue de la promotion d’une culture de l’unité africaine, des concertations et manifestations avec les communautés africaines résidantes au Mali ;
- Assure le suivi et procède à l’évaluation périodique de l’exécution des engagements souscrits par le Mali dans le domaine de l’intégration sous régionale et régionale et le cas échéant, identifie les mesures correctives à mettre en œuvre ;
- Enfin, propose toutes mesures susceptibles d’accélérer le processus d’intégration africaine.
Il faut noter que la commission est composée de 17 membres aves à sa tête le ministre en charge de l’intégration africaine ou son représentant qui définit ses missions.
M. Kéita a indiqué que 53 protocoles ont été élaborés par la CEDEAO dont 11 documents ne sont pas encore ratifiés. Il a aussi souligné que le passeport de l’espace CEDEAO n’est appliqué seulement par trois pays qui sont le Burkina Faso, le cap vert et la Sierra Léone. Ensuite, se sont succédés les différents intervenants pour aborder les questions liées aux activités de la commission ainsi que les insuffisances qui la caractérisent. Tous déplorent un manque de moyens en termes de ressource financière et humaine et à cela s’ajoute un déficit de communication entre la CEDEAO et le Mali. C’est pour dire que la commission a une lourde mission mais manque de moyens adéquats pour sa bonne marche. Le ministre a pris bonne note et exhorte les responsables du département à faire de ces insuffisances un document qui lui sera adressé en vue de transmettre à son tour aux plus hautes autorités. Il termine par saluer le patriotisme de l’armée malienne et invite tout le personnel relevant de son département à répondre à la mobilisation générale décrétée par le Président de la République par intérim en faisant bloc derrière nos forces armées jusqu’à la victoire finale.
Mamadou BALLO
Me Demba Traoré[/caption]
Après les salutations d’usage et les mots de bienvenus, le ministre Traore a déclaré ouvert la séance dont le début s’est marqué par la présentation de toutes personnes présentes dans la salle. Avant toutes interventions, M. Cheick Kéita a rappelé que la commission nationale pour l’intégration africaine est un organe consultatif crée auprès du ministre chargé de l’intégration africaine. Cette commission, selon lui, est consultée sur toutes les questions relatives à l’élaboration de la politique nationale en matière d’intégration africaine. Il a ajouté qu’à cet effet, elle émet à l’intention du gouvernement, à la demande de celui-ci ou sur sa propre initiative des avis et recommandations relatifs à tous les aspects de la politique nationale d’intégration africaine. Concernant ses missions, elles sont les suivantes :
- Prépare les mandats des délégations maliennes aux réunions des différents organisations d’intégration sous régionale et régionale. Dans ce cadre, elle définit les positions nationales à adopter sur les questions inscrites à l’ordre du jour des différentes instances des dites organisations ;
- Est informée des conclusions des négociations relatives aux questions d’intérêt national ayant rapport avec les questions d’intégration sous régionale et régionale ;
- Peut saisir et peut être saisie de toutes questions d’intérêt national ayant rapport avec les questions d’intégration sous régionale et régionale ;
- Organise en vue de la promotion d’une culture de l’unité africaine, des concertations et manifestations avec les communautés africaines résidantes au Mali ;
- Assure le suivi et procède à l’évaluation périodique de l’exécution des engagements souscrits par le Mali dans le domaine de l’intégration sous régionale et régionale et le cas échéant, identifie les mesures correctives à mettre en œuvre ;
- Enfin, propose toutes mesures susceptibles d’accélérer le processus d’intégration africaine.
Il faut noter que la commission est composée de 17 membres aves à sa tête le ministre en charge de l’intégration africaine ou son représentant qui définit ses missions.
M. Kéita a indiqué que 53 protocoles ont été élaborés par la CEDEAO dont 11 documents ne sont pas encore ratifiés. Il a aussi souligné que le passeport de l’espace CEDEAO n’est appliqué seulement par trois pays qui sont le Burkina Faso, le cap vert et la Sierra Léone. Ensuite, se sont succédés les différents intervenants pour aborder les questions liées aux activités de la commission ainsi que les insuffisances qui la caractérisent. Tous déplorent un manque de moyens en termes de ressource financière et humaine et à cela s’ajoute un déficit de communication entre la CEDEAO et le Mali. C’est pour dire que la commission a une lourde mission mais manque de moyens adéquats pour sa bonne marche. Le ministre a pris bonne note et exhorte les responsables du département à faire de ces insuffisances un document qui lui sera adressé en vue de transmettre à son tour aux plus hautes autorités. Il termine par saluer le patriotisme de l’armée malienne et invite tout le personnel relevant de son département à répondre à la mobilisation générale décrétée par le Président de la République par intérim en faisant bloc derrière nos forces armées jusqu’à la victoire finale.
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