Le PARENA condamne la lâche exécution de huit des otages du Gouvernorat de Kidal parmi lesquels des Préfets et des Sous-Préfets. Cet acte odieux, perpétré de sang froid par des barbares, rappelle les crimes de janvier 2012 commis à Aguel Hoc, contre des soldats de l'armée malienne qui défendaient la patrie attaquée.
Après l'armée nationale, après les populations civiles du Nord du Mali, c'est l'Administration d'État qui est la cible de ceux qui caressent le vain dessein d'affaiblir et de détruire l'État malien. En effet, leur cible c’est l’Etat, c’est le Mali.
L'exécution d'otages et de prisonniers est un crime contre l'humanité. Les groupes de Kidal, responsables de la barbarie perpétrée, ce 17 mai, se déconsidèrent aux yeux du monde.
Pour le PARENA, il est de la responsabilité des forces internationales présentes à Kidal de faire toute la lumière sur ce crime odieux, afin d’en identifier les auteurs et les punir.
Nous assurons les familles des victimes, toute l'Administration d'État, nos Forces armées et de sécurité de notre solidarité et de notre soutien indéfectible en ces heures tragiques.
Nous nous inclinons devant la mémoire de nos compatriotes morts pour le Mali en martyrs de l'intégrité du territoire et de l'unité nationale.
Nous présentons nos condoléances au président de la République et au Gouvernement du Mali. Nous les exhortons à préserver le processus politique pour résoudre sur une base durable et définitive la crise du Nord
Bamako, le 19 mai 2014
Pour le Comité Directeur,
Le Président
Tiébilé Dramé