Concertations nationales des 26, 27 et 28 novembre 2012 : Cheick Modibo Diarra sera-t-il la première victime des assises ?

Nov 20, 2012 - 23:21
Nov 20, 2012 - 17:23
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A l’analyse des termes de référence, notamment dans son objectif général, (doter le pays d’organes capables de recouvrer l’intégrité territoriale et d’organiser des élections), le premier Ministre est dans la ligne de mire des assises devant se tenir les 26, 27 et 28 novembre prochains. C’est du moins ce que l’on peut retenir des termes de référence de ces concertations nationales. [caption id="attachment_98692" align="alignleft" width="310"] Le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a eu du mal à contenir ses larmes à la tribune de l'ONU, le 26 septembre 2012.
REUTERS/[/caption] Ces termes de référence ont été expliqués par Dr. Oumar Kanouté, président de la Commission nationale d’organisation des concertations nationales, le samedi, 17 novembre 2012. La mouture actuelle des termes de référence des concertations nationales est un sujet à polémique. Elle confirme les inquiétudes du FDR qui pense que ces concertations sont des passerelles pour une remise en cause des Institutions de la République. Il s’agira, selon les termes de la référence, de fixer les modalités d’organisation et de fonctionnement de la transition par un acte. Cela sous-entend que la Constitution actuelle sera mise en veilleuse au profit de l’Acte. Donc, les Institutions qui tirent leur fondement dans la Constitution vont disparaître. Sans pourtant le dire, c’est la 4ème République qui est en gestation. Toujours dans les termes de référence, les prochaines assises vont déterminer le délai de la transition, alors que cela a été déjà fixé à une année. Concernant la gestion de la transition, il s’agira de doter le pays d’organes  capables de recouvrer l’intégrité du territoire national  et d’organiser des élections démocratiques, transparentes et crédible sur l’ensemble du territoire. Or, l’organe qui est chargé de ces deux missions est déjà connu. Il s’agit du Gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Si aujourd’hui, il est question de doter le pays d’organes capables de gérer notamment les deux problèmes, cela veut dire qu’un doigt accusateur est pointé sur le Gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Et il risque d’être la première victime de ces concertations nationales  prévues pour les 26, 27 et 28 novembre 2012. A noter que ces concertations nationales vont coûter à l’Etat malien la bagatelle de 78 millions FCfa et elles verront la participation de 586 personnes. De ce fait, elles risquent de créer plus de problèmes que de solutions. Les questions qui taraudent les esprits sont de savoir  à qui profitera le désordre.  Le départ du PM va-t-il résoudre le problème dans un pays déjà sous tutelle de la Communauté internationale ?  Nous le saurons dans les jours à venir. Ahmadou MAÏ

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