Conférence de presse du réseau Apem : un seul mot d'ordre pour le réseau «combattre pour libérer le nord»

Avr 12, 2012 - 07:00
Avr 11, 2012 - 18:18
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Selon le président du Réseau  APEM, Ibrahima Sangho, depuis sa création à nos jours,  le réseau a toujours œuvré  dans le but d'organiser des élections  libres et  transparentes pour une sauvegarde de la démocratie  malienne.   C'est dans ce même schéma  que, depuis leur conférence du 8 juin 2011, le réseau  avait attiré l'attention de l'opinion  nationale et internationale sur les dangers qui guettaient la démocratie malienne. Notamment, la suspicion autour du fichier électoral et la faiblesse des partis politiques à jouer  pleinement leurs rôles. C'est ainsi que le réseau  APEM, à travers toujours des conférences débat,  a mis  l'accent sur la violation de la loi électorale et plus précisément des dispositions  liées à la campagne. En effet, selon le réseau, tout se passait comme si les prétendants  aux présidentielle de 2012 étaient déjà entrés  en campagne, avec entre autres les affiches  anarchiques, les tournées à l'intérieur, les meetings s et autres mobilisations. Toutes  ces  inégalités qui régnaient autour du processus électoral  ont provoqué  le coup de le d'Etat du 22 mars 2012. Ce qui  a engendré l'interruption brutale et le recul du  processus démocratique, l'insécurité grandissante et l'intensification du conflit au nord. Il faut signaler que  depuis le 24 mars, le réseau ONG  d'Appui au Processus Electoral au  Mali (réseau APEM), a  recommandé  au CNRDRE  le retour à l'ordre constitutionnel , la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens, la tenue des élections de 2012,etc. Le président du réseau  a mentionné  l'impuissance de de la classe politique et du CNRDRE pour une sortie de crise  au  Mali. La CNRDRE, qui avait fait le coup d'Etat  parce que l'armée n'avait pas les moyens nécessaires pour combattre les bandits armées au nord, s'est laissé manipuler par une partie de la classe politique. Et pendant  ce temps, les populations des régions du nord sont laissées à leur sort, trahies par les  leurs intégrés dans  l'armée.  Pour le président  du réseau, l'heure est très grave,  il est urgent que l'ordre constitutionnel soit rétabli, que des discutions soient instaurées entre institutions, classe politique,  société civile et la CNRDRE, pour sauver  l'intégrité du territoire national. C'est ainsi qu'il faut aller vite  vers  une sortie de crise, pour mettre en place un gouvernement de mission qui fera face au problème du nord et à l'organisation des d'élections transparentes et crédibles. Sur ce dernier aspect,  selon le président, le réseau APEM ne manquera pas d'apporter son expertise, comme d'habitude,  pour la consolidation de la démocratie au Mali. Pour le réseau APEM, l'heure n'est plus au dialogue pour libérer les trois régions prises par les bandits armées,  le combat est plus que nécessaire pour  en finir. A.SANGHO

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