Conférence de presse du réseau Apem : un seul mot d'ordre pour le réseau «combattre pour libérer le nord»
Selon le président du Réseau APEM, Ibrahima Sangho, depuis sa création à nos jours, le réseau a toujours œuvré dans le but d'organiser des élections libres et transparentes pour une sauvegarde de la démocratie malienne.
C'est dans ce même schéma que, depuis leur conférence du 8 juin 2011, le réseau avait attiré l'attention de l'opinion nationale et internationale sur les dangers qui guettaient la démocratie malienne. Notamment, la suspicion autour du fichier électoral et la faiblesse des partis politiques à jouer pleinement leurs rôles. C'est ainsi que le réseau APEM, à travers toujours des conférences débat, a mis l'accent sur la violation de la loi électorale et plus précisément des dispositions liées à la campagne. En effet, selon le réseau, tout se passait comme si les prétendants aux présidentielle de 2012 étaient déjà entrés en campagne, avec entre autres les affiches anarchiques, les tournées à l'intérieur, les meetings s et autres mobilisations. Toutes ces inégalités qui régnaient autour du processus électoral ont provoqué le coup de le d'Etat du 22 mars 2012. Ce qui a engendré l'interruption brutale et le recul du processus démocratique, l'insécurité grandissante et l'intensification du conflit au nord. Il faut signaler que depuis le 24 mars, le réseau ONG d'Appui au Processus Electoral au Mali (réseau APEM), a recommandé au CNRDRE le retour à l'ordre constitutionnel , la préservation de la sécurité des personnes et de leurs biens, la tenue des élections de 2012,etc. Le président du réseau a mentionné l'impuissance de de la classe politique et du CNRDRE pour une sortie de crise au Mali. La CNRDRE, qui avait fait le coup d'Etat parce que l'armée n'avait pas les moyens nécessaires pour combattre les bandits armées au nord, s'est laissé manipuler par une partie de la classe politique. Et pendant ce temps, les populations des régions du nord sont laissées à leur sort, trahies par les leurs intégrés dans l'armée. Pour le président du réseau, l'heure est très grave, il est urgent que l'ordre constitutionnel soit rétabli, que des discutions soient instaurées entre institutions, classe politique, société civile et la CNRDRE, pour sauver l'intégrité du territoire national. C'est ainsi qu'il faut aller vite vers une sortie de crise, pour mettre en place un gouvernement de mission qui fera face au problème du nord et à l'organisation des d'élections transparentes et crédibles. Sur ce dernier aspect, selon le président, le réseau APEM ne manquera pas d'apporter son expertise, comme d'habitude, pour la consolidation de la démocratie au Mali. Pour le réseau APEM, l'heure n'est plus au dialogue pour libérer les trois régions prises par les bandits armées, le combat est plus que nécessaire pour en finir.
A.SANGHO
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Octobre 19, 2011
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