Confidentiel : IBK s’adresse aux maliens vivant au Ghana : « L’avion n’appartient pas à IBK »
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Ibrahim Boubacar Keïta a été élu président du Mali[/caption]
A l’occasion de la rencontre des chefs d’Etat de la CEDEAO à Accra la semaine dernière, le président IBK a rencontré la forte communauté malienne résidant au Ghana.
De son adresse à celle-ci, on retiendra cette phrase du président de la République : « l’avion qui a été acheté n’appartient pas à IBK. Il est écrit dessus : République du Mali ». Ce qui est vrai.
Mais, il est aussi vrai que, sur l’autre avion présidentiel (acheté par ATT), il est également écrit : République du Mali.
Ce n’est d’ailleurs pas là que se situe le problème qui n’est autre que l’incompréhension des Maliens de voir que, par ces temps où le pays vit principalement d’aumône que ses responsables fassent de l’achat d’un avion présidentiel, une priorité.
Santé au Mali
Des médecins spécialisés au chômage
Suite à une visite du président Alpha à Cuba en 2000, le commandant Fidel Castro alors président de ce pays avait accordé 100 bourses d’étude en médecine au Mali. Ainsi, dès le retour au pays du président Alpha, des dispositions ont été prises pour envoyer un premier groupe d’étudiants maliens à Cuba en 2000, et l’année suivante, un autre a suivi.
C’est ainsi que notre pays vient d’accueillir (depuis 8 mois) 28 jeunes médecins spécialisés (13 ans d’études après le baccalauréat) dans différents domaines de la santé.
Curieusement, ces médecins spécialisés sont abandonnés à leur sort, le ministère de la santé n’ayant pas de places pour eux dans nos hôpitaux et autres centres de santé.
Le Mali peut-il se donner le luxe de voir partir pour d’autres pays, 28 médecins spécialisés dont il a assuré les formations à coup de plusieurs millions de francs ?
Un médecin, voire même un infirmier doit-il chômer au Mali ?
Affaire FMI-Gouvernement Malien
L’opposition doit s’expliquer
Lors de son déplacement au Ghana la semaine dernière, le président IBK a fait savoir à nos compatriotes vivant dans ce pays que, certains maliens avaient écrit au FMI et à la Banque Mondiale pour leur demander de mener des enquêtes à propos de l’achat de l’avion présidentiel.
S’il s’avère que ces "certains maliens" ne sont autres que ceux qui animent actuellement l’opposition au Mali, alors, ceux-ci doivent s’expliquer. Car, nous avons une assemblée nationale et d’autres institutions de la République à même de se changer d’une mission du genre.
Au nom des intérêts du Mali, le linge sale doit se laver en famille et non au FMI ou à la Banque Mondiale.
Ibrahim Boubacar Keïta a été élu président du Mali[/caption]
A l’occasion de la rencontre des chefs d’Etat de la CEDEAO à Accra la semaine dernière, le président IBK a rencontré la forte communauté malienne résidant au Ghana.
De son adresse à celle-ci, on retiendra cette phrase du président de la République : « l’avion qui a été acheté n’appartient pas à IBK. Il est écrit dessus : République du Mali ». Ce qui est vrai.
Mais, il est aussi vrai que, sur l’autre avion présidentiel (acheté par ATT), il est également écrit : République du Mali.
Ce n’est d’ailleurs pas là que se situe le problème qui n’est autre que l’incompréhension des Maliens de voir que, par ces temps où le pays vit principalement d’aumône que ses responsables fassent de l’achat d’un avion présidentiel, une priorité.
Santé au Mali
Des médecins spécialisés au chômage
Suite à une visite du président Alpha à Cuba en 2000, le commandant Fidel Castro alors président de ce pays avait accordé 100 bourses d’étude en médecine au Mali. Ainsi, dès le retour au pays du président Alpha, des dispositions ont été prises pour envoyer un premier groupe d’étudiants maliens à Cuba en 2000, et l’année suivante, un autre a suivi.
C’est ainsi que notre pays vient d’accueillir (depuis 8 mois) 28 jeunes médecins spécialisés (13 ans d’études après le baccalauréat) dans différents domaines de la santé.
Curieusement, ces médecins spécialisés sont abandonnés à leur sort, le ministère de la santé n’ayant pas de places pour eux dans nos hôpitaux et autres centres de santé.
Le Mali peut-il se donner le luxe de voir partir pour d’autres pays, 28 médecins spécialisés dont il a assuré les formations à coup de plusieurs millions de francs ?
Un médecin, voire même un infirmier doit-il chômer au Mali ?
Affaire FMI-Gouvernement Malien
L’opposition doit s’expliquer
Lors de son déplacement au Ghana la semaine dernière, le président IBK a fait savoir à nos compatriotes vivant dans ce pays que, certains maliens avaient écrit au FMI et à la Banque Mondiale pour leur demander de mener des enquêtes à propos de l’achat de l’avion présidentiel.
S’il s’avère que ces "certains maliens" ne sont autres que ceux qui animent actuellement l’opposition au Mali, alors, ceux-ci doivent s’expliquer. Car, nous avons une assemblée nationale et d’autres institutions de la République à même de se changer d’une mission du genre.
Au nom des intérêts du Mali, le linge sale doit se laver en famille et non au FMI ou à la Banque Mondiale.
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