Pour soutenir le programme politique du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, le parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali (Rpm), a œuvré à la mise en place d’une plateforme de partis politiques dénommée Convention des Partis politiques de la Majorité présidentielle. Cette plateforme signée le 3 septembre et regroupant 65 formations politique, a organisé ce week-end la cérémonie solennelle de sa rentrée politique.
La rencontre a débuté par la conférence de la Convention à laquelle ont travaillé d’arrache pieds les membres du Secrétariat Exécutif. Ces concertations, qui se sont déroulées pendant une bonne partie de la journée, a débouché, en début d’après midi, sur la mise en place des deux organes de la CMP. Il s’agit du Conseil Exécutif présidé par Nankoma Keïta. L’ancien ministre de l’environnement dirige un bureau pléthorique au sein duquel sont représentés la quasi-totalité des partis signataires de cette plateforme mise sur pied pour soutenir le programme politique du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.
Le second organe sorti de ces assises est le Commissariat aux comptes. Il compte 11 membres dont la liste a été communiquée au cours de la cérémonie.
Le président de la CMP, Dr Boulkassoum Haïdara, a précisé les objectifs d’une telle convention qui, dira t-il, «regorge des hommes et des formations politiques sans lesquels il est difficile d’imaginer l’avenir du Mali aujourd’hui».
Dans son discours politique, le président de la Convention a réaffirmé l’attachement de leur plateforme à un Mali un et indivisible. Boulkassoum Haïdara a apporté le soutien de la CMP aux pourparlers d’Alger et inviter l’équipe de la médiation à poursuivre les discussions « avec les frères en armes » sans tomber dans le piège du fédéralisme ou de la partition du pays.
Le président de la Convention a également évoqué certains sujets brulants de l’actualité. Notamment l’achat de l’avion présidentiel et le contrat d’équipements pour les forces armées. Des sujets qui font les choux gras de la presse actuellement. Selon Dr Haïdara, ces informations relayées au quotidien par «une presse haineuse, sont le fait de gens à qui le président de la République avait fait confiance, mais qui l’ont littéralement trahi… ». «Ces affaires sont la preuve qu’il n’y a plus de secrets d’Etat au Mali aujourd’hui», a-t-il affirmé. Le président de la CMP d’inviter ensuite le chef de l’Etat à tirer toutes les leçons de cette situation, en choisissant désormais ses collaborateurs parmi les gens de bonne moralité, fidèles et ayant un élevé de l’Etat et de ses secrets qui ne doivent pas être exposés sur la place public.
Papa Sow
