Convergence pour sauver le Mali (CSM) : Pourquoi nous ne serons pas à Ouagadougou ?

Notre pays traverse une période de crise institutionnelle, pour cela l'apport de tous les fils est nécessaire. C'est dans ce cadre que la CSM a organisé, ce samedi 07 juillet, dans la salle Wa KAMISSOKO du centre International des conférences de Bamako, une conférence de presse pour expliquer  la situation politique actuelle de notre pays et proposer sa solution de sortie de crise. Pour la CSM, la situation ne peut être que malienne. Animée par Maître Mountaga TALL avec à ses cotés Moussa MARA, Amadou Amion GUINDO et d'autres leadeurs des associations membres de convergence, cette conférence a permis aux organisateurs de faire le point de leur non participation au rendez-vous de Ouagadougou qui devrait se tenir le même jour et dont leur organisation était invitée. Maitre Mountaga TALL a, à l'entame de la conférence, fait savoir aux journalistes  que leur organisation  a été invitée mais sans aucune précision sur l'ordre du jour. Selon lui, avec une organisation de 30 partis et de plusieurs associations, leur voix doit compter. Malgré tout, la CEDEAO s'est contenté de les inviter à se présenter seulement. A quelle fin ? S'interroge-t-il. C'est donc pour quoi ils ont décidé de ne pas se présenter à ce rendez-vous malgré tout le respect qu'ils ont pour cette organisation sous régionale. Pour Moussa  MARA, le président du parti YELEMA, le gouvernement actuel n'a pas de raison d'être changé. Car, il contient au moins autant de compétences et d'expériences que chacun des gouvernements des vingt dernières années, il suffit de comparer les CV des ministres actuels à ceux de leurs homologues de l'ancien régime. Quant à la question de la crise du Nord, la CSM estime que les dix dernières années de recrutement  fantaisistes et de toutes les formes de malversations complique la tâche du gouvernement actuel à occuper les régions occupées. Mais il estime que le gouvernement est en train d'œuvrer pour résoudre ce problème. Enfin les organisateurs soulignent que pour s'attaquer au problème du Nord, la solution passe par une stabilité et une unicité du Sud. Il est donc du devoir de tous les hommes politiques de laisser ce gouvernement continuer son œuvre si non le faire chuter actuellement ouvrira une période d'instabilité au Mali. Pour cela le socle à partir duquel l'Etat se fondera pour reconquérir l'intégrité de notre territoire s'écroulera. Abou BOLOZOGOLA