COREN : La cohésion, l’entente et l’union sacrée autour de l’armée sont les seuls messages qui vaillent
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Coren (photo archives)[/caption]
Apres la libération du territoire national en cours depuis le 11 janvier dernier pour « un Mali un, indivisible et laïc», il faudra faire face à la reconstruction du pays. Mais avant, seules prévalent de véritables campagnes d’information et de sensibilisation pour éviter tout amalgame.
Depuis les premiers jours de l’invasion, le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) avait averti qu’il était dangereux, voire suicidaire, de faire la distinction entre le MNLA, Ançardine, le MUJAO, AQMI, Boko Haram et Al Qaïda. Selon le Collectif, ces mouvements constituent une seule et même entité criminelle et terroriste avec des dénominations différentes et des rôles et missions savamment et préalablement convenus et exécutés. Et voilà que les faits ont donné raison au COREN. Au début de la guerre contre les terroristes, le Collectif, par la voix de son président, Alfousseni Maïga, déclare : « Le COREN est heureux de réitérer toute sa reconnaissance au Président de la République du Mali et à son gouvernement, au Président de la République française, au gouvernement et au peuple français, à la CEDEAO, à l’Union africaine, à l’Union européenne, bref à tous ceux qui se sont mobilisés auprès de notre pays tout en lui accordant son soutien ». Par ailleurs, le COREN lance un appel pressant à tous les Maliens, chacun dans la mission qu’il accomplit au service de la Nation, à éviter tout amalgame ou stigmatisation contre une ethnie ou une tribu. Le Collectif condamne fermement tout acte fondé sur la stigmatisation ou les règlements de compte dont certains citoyens innocents ont pu être victimes. Il demande aux autorités de donner des informations suffisantes sur le contenu de l’Etat d’urgence et les restrictions qu’il peut engendrer. « Notre organisation se réjouit de la poursuite, par la Cour pénale internationale (CPI), des crimes commis au Mali. Il encourage cette institution et l’assure de sa totale disponibilité à œuvrer pour l’identification des auteurs des crimes et une réparation en faveur des victimes», souligne le président Malick Alfousseni Maïga avant d’indiquer : « Le COREN encourage la poursuite des opérations militaires pour une récupération rapide de la totalité du territoire du Mali et la purge à jamais du terrorisme au Mali et dans le monde ». Il a ensuite manifesté son inquiétude par rapport au plus dur qui reste la réconciliation. « Le COREN sera intransigeant quant aux manœuvres de ceux-là mêmes qui ont introduit le loup dans la bergerie ou de ceux qui, hier encore, appuyaient sur la gâchette et maniaient la chicotte. Le COREN demande aux autorités de décerner un mandat d’arrêt contre eux, y compris ceux du Mouvement islamique de l’Azawad nouvellement créé », a conclu le président du COREN.
Abdoulaye Faman Coulibaly
Coren (photo archives)[/caption]
Apres la libération du territoire national en cours depuis le 11 janvier dernier pour « un Mali un, indivisible et laïc», il faudra faire face à la reconstruction du pays. Mais avant, seules prévalent de véritables campagnes d’information et de sensibilisation pour éviter tout amalgame.
Depuis les premiers jours de l’invasion, le Collectif des ressortissants du Nord (COREN) avait averti qu’il était dangereux, voire suicidaire, de faire la distinction entre le MNLA, Ançardine, le MUJAO, AQMI, Boko Haram et Al Qaïda. Selon le Collectif, ces mouvements constituent une seule et même entité criminelle et terroriste avec des dénominations différentes et des rôles et missions savamment et préalablement convenus et exécutés. Et voilà que les faits ont donné raison au COREN. Au début de la guerre contre les terroristes, le Collectif, par la voix de son président, Alfousseni Maïga, déclare : « Le COREN est heureux de réitérer toute sa reconnaissance au Président de la République du Mali et à son gouvernement, au Président de la République française, au gouvernement et au peuple français, à la CEDEAO, à l’Union africaine, à l’Union européenne, bref à tous ceux qui se sont mobilisés auprès de notre pays tout en lui accordant son soutien ». Par ailleurs, le COREN lance un appel pressant à tous les Maliens, chacun dans la mission qu’il accomplit au service de la Nation, à éviter tout amalgame ou stigmatisation contre une ethnie ou une tribu. Le Collectif condamne fermement tout acte fondé sur la stigmatisation ou les règlements de compte dont certains citoyens innocents ont pu être victimes. Il demande aux autorités de donner des informations suffisantes sur le contenu de l’Etat d’urgence et les restrictions qu’il peut engendrer. « Notre organisation se réjouit de la poursuite, par la Cour pénale internationale (CPI), des crimes commis au Mali. Il encourage cette institution et l’assure de sa totale disponibilité à œuvrer pour l’identification des auteurs des crimes et une réparation en faveur des victimes», souligne le président Malick Alfousseni Maïga avant d’indiquer : « Le COREN encourage la poursuite des opérations militaires pour une récupération rapide de la totalité du territoire du Mali et la purge à jamais du terrorisme au Mali et dans le monde ». Il a ensuite manifesté son inquiétude par rapport au plus dur qui reste la réconciliation. « Le COREN sera intransigeant quant aux manœuvres de ceux-là mêmes qui ont introduit le loup dans la bergerie ou de ceux qui, hier encore, appuyaient sur la gâchette et maniaient la chicotte. Le COREN demande aux autorités de décerner un mandat d’arrêt contre eux, y compris ceux du Mouvement islamique de l’Azawad nouvellement créé », a conclu le président du COREN.
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