• Algérie, premier cas de Kawazaki
L’Algérie vient d’enregistrer son premier cas de la maladie de Kawazaki encore appelée le syndrome de Kawazaki est une maladie inflammatoire qui aurait un rapport avec le coronavirus et qui
touche principalement les enfants de moins de 5 ans.
Il s’agit d’un bébé de 32 mois diagnostiqué au centre hospitalo-universitaire de Batna, dans la région de la Wilaya. Pourtant aucun membre de la famille du bébé, qui habite Aïn Touta, n’a été testé positif au coronavirus.C’est le premier cas de contamination à la maladie de Kawazaki enregistré sur le continent africain.
• Les taxis d’Alger mécontents des conditions du déconfinement
Les chauffeurs de taxis d’Alger ont manifesté lundi pour dénoncer les conditions qu’ils jugent désavantageuses pour la reprise de leur activité. «
Nous avons consenti d’énormes sacrifices en raison de la pandémie. Et aujourd’hui, nous sommes étonnés de découvrir les conditions drastiques dictées par le gouvernement », s’est indigné un chauffeur de taxi auprès de l’AFP.
Le gouvernement a autorisé dimanche la reprise de la circulation des transports publics, mais aussi les taxis en imposant des conditions sanitaires. Des plexiglas doivent installer dans les taxis pour séparer le chauffeur et le passager et du gel hydro alcoolique mis à la disposition des clients. Des obligations mal reçues par les taxis algérois qui y voient des frais supplémentaires, le port du masque étant obligatoire depuis le 24 mai, sous peine d’être verbalisés. Ils craignent de ne pas pouvoir assumer ces charges, ils demandent donc au gouvernement qu’il prenne en charge le coût de la mise en place de ces dispositions sanitaires. Selon le dernier bilan officiel, 11 031 cas ont été recensés, avec 777 décès.
• Le syndicat des médecins égyptiens a demandé mardi aux autorités la libération de cinq médecins
Ces médecins ont été arrêtés pour avoir critiqué la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement. C’est dans une lettre adressée au procureur général et publiée sur sa page Facebook mardi, que l'organisation a appelé à la «
libération rapide » de ses membres.
«
Ces incidents à répétition propagent le désespoir et une peur croissante dans les rangs des médecins, à un moment difficile », a indiqué le syndicat dans sa lettre. Les cinq praticiens sont toujours en détention provisoire. Ils sont accusés de «
diffusion de fausses informations », «
d'appartenance à un groupe terroriste » et de porter «
atteinte à la sécurité de l’État », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire, sous couvert d'anonymat.
• En Guinée, allègement des mesures de restrictions
Dans son discours à la nation lundi soir, le président Alpha Condé a annoncé un allègement des restrictions imposées. Des mesures qui ont été prises pour éviter la propagation du Covid-19 dans le pays. Le couvre-feu est désormais en vigueur entre 23h et 4h du matin, au lieu de 21h à 5h du matin pour le Grand Conakry. Il est entièrement levé à l’intérieur du pays.
Les lieux de culte rouvriront à partir du 22 juin dans les localités qui n'ont pas enregistré de cas pendant 30 jours consécutifs. Et dans les écoles, la rentrée est prévue le 29 juin pour les classes d'examens du primaire et du secondaire. Les universités rouvriront leurs portes à la même date. Les établissements devront mettre en place les différentes mesures de prévention : prise de température, lavage des mains, distanciation sociale. Le port du masque reste obligatoire dans l'espace public.
Alpha Condé a appelé les Guinéens au respect scrupuleux des mesures en vigueur et à s’impliquer davantage pour lutter contre le virus. «
Je mesure l’impact de ces contraintes sur vos vies au quotidien. Mais, elles sont indispensables pour éradiquer cette maladie qui paralyse notre économie et endeuille des familles à travers le monde. Je vous appelle donc à persévérer dans l’endurance face à ce virus qui éprouve notre société, ses croyances, ses cultures et son économie. J’invite toutes les composantes de notre société : organisations de jeunesse, de femmes, de ressortissants, leaders religieux, partis politiques, société civile et diaspora, à s’impliquer davantage dans ce combat pour la survie », a-t-il indiqué. La Guinée compte à ce jour 4 572 cas et 26 décès.
• Le Sénégal veut éviter la stigmatisation