Direction le continent européen pour les boîtes noires du
Boeing 737 MAX 8 accidenté ce week-end après son décollage d'Addis-Abeba. «
Nous allons les envoyer en Europe, mais le pays n'est pas encore spécifié », a déclaré Asrat Begashaw, porte-parole d'Ethiopian Airlines, à l'Agence France-Presse. Car l'Ethiopie ne dispose pas de l'équipement nécessaire à la lecture de ces appareils.
Alors que les circonstances du crash du vol ET302 de la compagnie éthiopienne, de prime abord, rappellent beaucoup un autre accident survenu il y a cinq mois avec le même modèle d'avion de ligne, ce dernier s'est vu cloué au sol ou interdit de survol dans de nombreux pays ces derniers jours. Ce mercredi, l'Egypte a annoncé à son tour bannir l'appareil phare de Boeing.
Le Boeing 737, l'avion le plus vendu au monde
Cette décision survient trois jours après le crash. Le ministère égyptien de l'Aviation civile indique vouloir assurer «
la sécurité des passagers », laissant transparaître les doutes qui entourent désormais le 737 MAX un peu partout. Outre l'interdiction de survol de l'espace aérien égyptien, tous les vols de ce modèle prévus «
au décollage et à l'atterrissage » en Egypte sont immobilisés.
La France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Inde, la Nouvelle-Zélande, les Emirats arabes unis ou encore le Liban avaient pris
les mêmes mesures. La catastrophe rappelle en effet le crash d'un autre 737 MAX de la compagnie indonésienne Lion Air, il y a cinq mois. La nouvelle version du 737, avion le plus vendu au monde, n'est entrée en service qu'en 2017. Il y en a donc peu en circulation.