La fermeture par la CEDEAO des frontières avec le Niger est une mesure "illégale et évidemment illégitime", qui a bouleversé l’approvisionnement des médicaments dans le pays, a déclaré auprès de Sputnik Afrique le docteur Souley Taoude Ibrahim, pharmacien de l'Hôpital National de Niamey.
Concernant le
secteur de santé, la mesure, actée fin juillet, a semé un vent de panique chez les médecins. Fin septembre, les autorités de transition ont évoqué un épuisement des stocks, s’inquiétant pour les antibiotiques, les anti-cancéreux et les traitements contre le diabète.
"Nous constatons ces mesures comme un crime contre l'humanité qui est en train d'être perpétré par les États membres de cette organisation", avance le pharmacien.
Néanmoins, "malgré toutes ces mesures appliquées aux pays, les efforts des autorités ont permis vraiment de mettre la situation sous contrôle", reprend Souley Taoude Ibrahim. "En principe au niveau de toutes les structures sanitaires du pays, la question des disponibilités des produits de santé (…), les solutions ont été trouvées".