Crise du Nord - Jeamille Bittar et la question du nord : « Il n’y a pas de malien plus clair que moi, mais je n’irai nulle part »
Le candidat déclaré à l’élection présidentielle, Jeamille Bittar a rencontré la presse le 17 février à la maison de la presse. Il s’est insurgé contre des « armes apatrides » dans le septentrion malien et déplore le fait que des élections s’annoncent dans une grande insécurité. Pour lui il faut refuser de céder à la tentation et éviter de se faire l’otage d’un irrédentisme, « nous ne pouvons pas mener une vie d’errance dans le pays. Nous sommes tous des Maliens et les Mali est un et indivisible», a déclaré Jeamille Bittar.
A la question de savoir quelle solution de sortie de crise propose-t-il, Bittar a indiqué que chacun doit être dans son rôle, chacun doit faire son travail, « les militaires doivent défendre la patrie ». On peut donc comprendre que Jeamille fait sienne l’option militaire.
« Nous sommes en train de mobiliser des fonds pour venir en appui à l’armée, aux victimes et ceux qui ont été contraint de quitter le pays. Nous incitons ceux-ci à regagner le pays ». Pour le président d’honneur de l’Union des mouvements et associations pour le Mali (UMAM) Jeamille Bittar, il faut définitivement mettre fin à ce conflit (la rébellion) qui revient cyclique.
Pour Bittar, il n’y a pas de différence entre Maliens blancs et noirs. Il a évoqué le Diatiguiya qui lui a permis de vivre partout au Mali sans problème. « Il n’y a pas de Malien plus clair que moi, mais je vis en parfaite communion avec tout le monde ». Bittar se dit prêt à aller à un débat public avec ceux qui sont partis lors des évènements, car pour lui ce départ ne se justifiait pas. « Je n’irai nulle part car je ne me reproche rien », a dit Jeamille Bittar devant la presse.
En ce qui concerne les élections, Jeamille Bittar pense qu’elles doivent se tenir, « nous n’envisageons pas une transition quelconque ». Pour lui il n’y aura pas de report, le Président ATT ayant promis de tenir les élections. « Je suis sûr que le problème va être réglé d’ici les élections et les Maliens du nord vont voter, ainsi que tous les Maliens en âge de voter ». Le candidat Bittar sera investi le 11 mars prochain.
B. Daou
A la question de savoir quelle solution de sortie de crise propose-t-il, Bittar a indiqué que chacun doit être dans son rôle, chacun doit faire son travail, « les militaires doivent défendre la patrie ». On peut donc comprendre que Jeamille fait sienne l’option militaire.
« Nous sommes en train de mobiliser des fonds pour venir en appui à l’armée, aux victimes et ceux qui ont été contraint de quitter le pays. Nous incitons ceux-ci à regagner le pays ». Pour le président d’honneur de l’Union des mouvements et associations pour le Mali (UMAM) Jeamille Bittar, il faut définitivement mettre fin à ce conflit (la rébellion) qui revient cyclique.
Pour Bittar, il n’y a pas de différence entre Maliens blancs et noirs. Il a évoqué le Diatiguiya qui lui a permis de vivre partout au Mali sans problème. « Il n’y a pas de Malien plus clair que moi, mais je vis en parfaite communion avec tout le monde ». Bittar se dit prêt à aller à un débat public avec ceux qui sont partis lors des évènements, car pour lui ce départ ne se justifiait pas. « Je n’irai nulle part car je ne me reproche rien », a dit Jeamille Bittar devant la presse.
En ce qui concerne les élections, Jeamille Bittar pense qu’elles doivent se tenir, « nous n’envisageons pas une transition quelconque ». Pour lui il n’y aura pas de report, le Président ATT ayant promis de tenir les élections. « Je suis sûr que le problème va être réglé d’ici les élections et les Maliens du nord vont voter, ainsi que tous les Maliens en âge de voter ». Le candidat Bittar sera investi le 11 mars prochain.
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