Crise du septentrion malien : Vigilance ! Vigilance !

Fév 13, 2012 - 03:40
Fév 12, 2012 - 16:06
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Après avoir dirigé au mieux l’UDD, le Patronat et le Conseil Economique, Social et Culturel du Mali, il a peut-être pris sa retraite politique, mais son combat pour le Mali est sans relâche. Moussa Balla Coulibaly, car c’est de lui qu’il s’agit, attire notre attention sur l'internationalisation de la Rébellion Touarègue suite à la déclaration de Alain Jupé, Ministre des Affaires Etrangères. Il rappelle que personne ne fera cette guerre à notre place. Une guerre que nous imposent des mauvais fils du Mali. Notre sage précise que l'Assemblée devra promouvoir un gouvernement dont le mandat sera de faire la guerre et d'organiser les élections en temps opportun sur l'ensemble du territoire national. La fin du mandat du chef de l'Etat ne pose pas de problème, un intérim sera assuré par le Président de l'Assemblée Nationale jusqu'à ce que la situation sécuritaire permette des élections qui expriment le choix réel du peuple souverain qui aura gagné la guerre. Lisez ! L'internationalisation de la Rébellion Touarègue se met en marche. Encore une fois, c'est un responsable français qui sonne la charge. Après Kouchner qui mobilisait l'Europe pour mettre un terme au génocide qui menace les ''Homme Bleus'' accréditant ainsi un thème des chefs rebelles qui prétendaient être l'objet d'une extermination organisée par des descendants d'esclaves que sont les Maliens noirs. Aujourd'hui un responsable français en exercice Alain Jupé, Ministre des Affaires Etrangères fait sont entrée dans la rébellion qui ébranle l'Etat malien. Il annonce au monde que les rebelles ont obtenu de grands succès ; Alain Jupé va mobiliser dans ce cadre l'opinion française, européenne voire internationale pour demander à l'Etat malien de tenir compte de ces succès dans un règlement de la situation au Nord Mali. Et pour bonifier ces succès l'Etat du Mali doit une fois de plus s'asseoir autour de la table avec des Maliens qui nient leur appartenance à la Nation malienne et réclament un partage du territoire national. Toujours à l'écoute de l'opinion internationale certains politiques maliens prônent le dialogue, à tout prix. La négociation comme solution à la guerre que nous imposent des apatrides, des bandits de grand chemin. La sortie du Ministre français ne doit pas nous surprendre, le Mouvement National de Libération National de l'AZAWAD, c'est l'Organisation Commune des Régions Sahariennes (l'O.C.R.S) de la France à la veille des indépendances. Cette tentative française de mainmise sur le Sahara qui a mobilisé des chefs Touaregs est à l'origine de la première rébellion dès l'indépendance du Mali. Nous ne devons pas avoir la mémoire courte et nous devons faire face à la seule réalité vraie : des bandits, des renégats ont déclaré la guerre au Mali. Personne ne fera cette guerre à notre place, ni la communauté internationale, ni les donneurs de leçon. Le Mali doit faire face à la situation que des mauvais fils lui imposent. Pour réagir il faut d'abord avoir une conscience claire de l'action qui appelle réponse et à ne pas jouer l'autruche qui se voile la face. Comment peut-on distraire le peuple en parlant d'élections quand son existence est en jeu ? Faut-il entendre que la partie du pays soumise aux exactions de renégats ne participera pas aux élections ? Non, le grand et noble peuple malien ne mérite pas une telle forfaiture ! Il est temps que les institutions jouent pleinement leur rôle et assument leurs responsabilités. " L'Assemblée Nationale doit interpeler le gouvernement pour l'entendre sur la guerre en cours ", et les dispositions prises et à prendre pour la gagner. Il est certain que le gouvernement actuel n'aura pas de réponse satisfaisante, l'Assemblée devra promouvoir un gouvernement dont le mandat sera de faire la guerre et d'organiser les élections en temps opportun sur l'ensemble du territoire national. Une majorité à l'Assemblée Nationale devra se construire autour de ce programme. Pour une fois, la constitution sera mise en œuvre conformément à son esprit : Un chef de gouvernement émanant d'une majorité parlementaire. La fin du mandat du chef de l'Etat ne pose pas de problème, un intérim sera assuré par le Président de l'Assemblée Nationale jusqu'à ce que la situation sécuritaire permette des élections qui expriment le choix réel du peuple souverain qui aura gagné la guerre. Moussa Balla Coulibaly

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