Crise politique au mali: La sale guerre de la Copam et ses alliés contre le Président Dioncounda
De Bamako la capitale à Kati ville garnison et QG du héros du 22 mars le Capitaine Sanogo, l’ambiance était électrique ce mercredi 9 janvier. De longues heures durant le trafic fut perturbé par des militants et activistes dont la plupart sentent encore le lait maternel. Illustration parfaite : l’occupation des deux premiers ponts de Bamako, des pneus brulés et des coups de feu. Oeuvre de patriotes ! Et pour cause : une marche de la Coordination des Organisations Patriotiques du Mali(COPAM) était initiée dans le but d’obtenir la démission du Président de la République par intérim Pr. Dioncounda Traoré. Ce n’est pas tout ! L’autre objectif était de réclamer la tenue illico presto de soi-disant Concertations Nationales souveraines. Le Mali, un pays déjà instable, mérite mieux.
La marmite politique bout au Mali à 100 degrés. Une ébullition, en effet, marquée par une ambiance électrique dans les rues de Bamako et de Kati la semaine dernière. En effet, ce mercredi 9 janvier 2013 la COPAM et ses alliés ont décidé d’élire domicile dans les rues afin de manifester leur colère contre le Président de la République Dioncounda Traoré et d’exiger aussi la tenue illico presto de Concertations Nationales. C’est dire qu’ils étaient déterminés à reproduire l’acte ignoble du 21 mai 2012
Il est grand temps que cette COPAM devenue tristement célèbre depuis l’agression du Président de changer de fusil d’épaule avant qu’il ne soit trop tard si ce n’est pas d’ailleurs le cas. Une organisation qui adhère aux valeurs et principes du patriotisme ne doit jamais faire l’apologie ou créer des situations qui favoriseraient la violence. Brûler des pneus, occuper les principales artères de la capitale pendant de longues heures, infiltrer les jeunes scolaires et les empêcher d’aller à l’école pour grossir les rangs des petits partis qui composent la petite charpente de la COPAM, cela est loin d’être une vertu pour de patriotes au moment où le pays est à feu et à sang. La preuve, c’est que les écoles de Bamako ont été fermées à cause du cercle de feu que vous avez allumé. Dans un pays en crise, difficile d’admettre que des patriotes puissent créer des situations qui nécessitent malheureusement un report du conseil des ministres.
Aujourd’hui, s’il faut continuer de réclamer la démission du Président de la République Dioncounda Traoré, c’est revenir à la case de départ avec mille et une difficultés pour les Maliens en général et les populations du Nord en particulier qui souffrent depuis plusieurs mois dans leur chaire et dans leur âme. Une véritable perte de temps. Si la Copam est hostile au Président actuel, peut-on savoir le nom du prochain Président qu’elle propose aux Maliens ? Il est grand temps de mettre fin à cette sale guerre et de faire face à la bonne, celle de la libération des territoires occupés, du soutien à nos vaillants soldats qui sont au front et qui défendent au prix de leur vie notre liberté et notre dignité.
A quelques jours du triste anniversaire dont les Maliens se souviendront douloureusement, il est plus que jamais impérieux d’appuyer l’armée malienne qui se bat depuis quelques jours à Konna (Région de Mopti) pour laver l’affront qui lui a été infligé un 17 janvier 2012. Ceux qui s’agitent à Bamako doivent comprendre que ce qui se passe au nord préoccupe plus que toute autre chose les maliens. Qu’ils arrêtent donc leur diversion. Aujourd’hui, le seul combat qui vaille c’est la contribution à l’effort de guerre. La contribution de la COPAM et de ses affidés est donc attendue.
Moussa Wélé DIALLO
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