De quoi je me mêle : Ca va se savoir mais s’en fout la mort
Tous les personnages de cet article sont fictifs et toute ressemblance avec des faits réels n’est que simple coïncidence. Parce qu’en bon peul, mon souhait est de soustraire les quarante kilos aux muscles herculéens de qui je ne nomme pas et vous êtes témoins. Donc les faits.
(Un jour)
Tiens que faites vous à l’aéroport ?
Je suis en partance pour Ouaga
Mais comment. Je croyais vous avoir dit que vous ne partez pas.
Ah je croyais qu’on vous avait dit que je partais.
On verra ça, monsieur le ministre
Aucun problème, chef, mais à mon retour
(Le lendemain)
Monsieur le ministre, cette histoire de troisième licence sent le souffre. Remboursez- leur centaine de millions de Fcfa et ré-belottez.
Je suis de votre avis chef. Votre geste est patriotique.
On en parle au conseil demain.
Et le lendemain au Conseil, il a bel et bien été question de la troisième licence téléphonique. La seule petite différence, c’est qu’il semble que le geste précédemment qualifié de patriotique avait paru subitement maladroit aux yeux de la même personne.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, au même Conseil, il a été dit que le président de la transition, le Premier ministre et les ministres ne sauraient être candidats à la future présidentielle.
Personne ne peut me dénier le droit d’être candidat. Que quelqu’un parle !
Manches retroussées, regard jetant le feu, grosses fumées nasales, l’homme fixe tour à tour les occupants de la salle.
Personne n’a parlé sur le moment, il semble. Mais après, la ville a tout su. Vive la transparence gouvernementale. La cohésion tant prônée de l’attelage c’est pour que le peuple ne se mêle des choses qui le concernent. Les partisans de la dissimulation vont dire que nous avons dépassé le Gondwana. C’est leur point de vue. Toutes les coordonnées Gps prouvent que nous sommes en République partiellement occupée, partiellement islamiste mais totalement transparente du Mali. La prochaine fois, on va acheter des jumelles pour suivre le Conseil.
Adam Thiam
(Un jour)
Tiens que faites vous à l’aéroport ?
Je suis en partance pour Ouaga
Mais comment. Je croyais vous avoir dit que vous ne partez pas.
Ah je croyais qu’on vous avait dit que je partais.
On verra ça, monsieur le ministre
Aucun problème, chef, mais à mon retour
(Le lendemain)
Monsieur le ministre, cette histoire de troisième licence sent le souffre. Remboursez- leur centaine de millions de Fcfa et ré-belottez.
Je suis de votre avis chef. Votre geste est patriotique.
On en parle au conseil demain.
Et le lendemain au Conseil, il a bel et bien été question de la troisième licence téléphonique. La seule petite différence, c’est qu’il semble que le geste précédemment qualifié de patriotique avait paru subitement maladroit aux yeux de la même personne.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, au même Conseil, il a été dit que le président de la transition, le Premier ministre et les ministres ne sauraient être candidats à la future présidentielle.
Personne ne peut me dénier le droit d’être candidat. Que quelqu’un parle !
Manches retroussées, regard jetant le feu, grosses fumées nasales, l’homme fixe tour à tour les occupants de la salle.
Personne n’a parlé sur le moment, il semble. Mais après, la ville a tout su. Vive la transparence gouvernementale. La cohésion tant prônée de l’attelage c’est pour que le peuple ne se mêle des choses qui le concernent. Les partisans de la dissimulation vont dire que nous avons dépassé le Gondwana. C’est leur point de vue. Toutes les coordonnées Gps prouvent que nous sommes en République partiellement occupée, partiellement islamiste mais totalement transparente du Mali. La prochaine fois, on va acheter des jumelles pour suivre le Conseil.
Adam Thiam
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