De quoi je me mêle : Sarko -Hollande : match nul de part et d’autre
[caption id="attachment_62111" align="aligncenter" width="610" caption="France / Présidentielle - Hollande et Sarkozy : rendez-vous le 6 mai 2012"]
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Parole de Gondwanais, elle est absolument certaine, la valeur pédagogique de l’exercice dans des démocraties off-shore où personne n’ose penser au débat avec un président sortant qui, la plupart du temps ne sortira pas. Mais pour le reste le débat qui a opposé Sarko et Hollande aura été une séance de présentation de mercuriales économico-commerciales lues par une paire d’animateurs dont l’un -Sarko- est d’une éloquence extravertie et l’autre-Hollande- d’un volontarisme nerveux. « L’économie française ne marche pas ». « Si ça marche. Sa croissance est inégalée dans l’espace Ocde ». « Faux, l’Amérique a fait mieux.
L’Allemagne itou ». « Non, François, vous avez des problèmes avec les chiffres ». Pour l’impôt, c’était vraiment Sarko le prof face à Hollande l’élève qui est en plus responsable de toutes les contre-performances de la gauche depuis Jospin. Seul bon moment: le droitiste qui traite le gauchiste de menteur qui le dépeint en escroc (des pauvres). Le débat aura donc rendu possible une identification mutuelle plus convaincante que les résultats du divan. Mais la pénibilité revient vite, surtout pour ceux dont le travail exigeait qu’ils suivent ce débat où les cravates auraient dû être sombres comme les costumes pour accompagner la démocratie française à sa dernière demeure.
Pas étonnant donc le constat de Hollande selon lequel son challenger parle peu de son bilan mais plus de celui d’autres pays. Avec une différence tout de même :Le bilan sur la sécurité et l’immigration, c’est bien celui de la droite française et la seule confusion possible là-dessus, c’est sur le droit d’auteur qui peut être indistinctement attribué à Marine Le Pen ou à Nicolas Sarkozy. Avec une telle prestation on se demande pourquoi Sarko voulait trois débats et pourquoi Hollande en a même accepté un.
Adam THIAM
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Parole de Gondwanais, elle est absolument certaine, la valeur pédagogique de l’exercice dans des démocraties off-shore où personne n’ose penser au débat avec un président sortant qui, la plupart du temps ne sortira pas. Mais pour le reste le débat qui a opposé Sarko et Hollande aura été une séance de présentation de mercuriales économico-commerciales lues par une paire d’animateurs dont l’un -Sarko- est d’une éloquence extravertie et l’autre-Hollande- d’un volontarisme nerveux. « L’économie française ne marche pas ». « Si ça marche. Sa croissance est inégalée dans l’espace Ocde ». « Faux, l’Amérique a fait mieux.
L’Allemagne itou ». « Non, François, vous avez des problèmes avec les chiffres ». Pour l’impôt, c’était vraiment Sarko le prof face à Hollande l’élève qui est en plus responsable de toutes les contre-performances de la gauche depuis Jospin. Seul bon moment: le droitiste qui traite le gauchiste de menteur qui le dépeint en escroc (des pauvres). Le débat aura donc rendu possible une identification mutuelle plus convaincante que les résultats du divan. Mais la pénibilité revient vite, surtout pour ceux dont le travail exigeait qu’ils suivent ce débat où les cravates auraient dû être sombres comme les costumes pour accompagner la démocratie française à sa dernière demeure.
Pas étonnant donc le constat de Hollande selon lequel son challenger parle peu de son bilan mais plus de celui d’autres pays. Avec une différence tout de même :Le bilan sur la sécurité et l’immigration, c’est bien celui de la droite française et la seule confusion possible là-dessus, c’est sur le droit d’auteur qui peut être indistinctement attribué à Marine Le Pen ou à Nicolas Sarkozy. Avec une telle prestation on se demande pourquoi Sarko voulait trois débats et pourquoi Hollande en a même accepté un.
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