Délestage à Bamako : Un quotidien amer

Sep 11, 2013 - 18:39
Sep 12, 2013 - 02:48
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En dépit des potentialités énergétiques de notre pays, l’électricité demeure un produit rare et très couteux pour les populations de la capitale. Les coupures inopinées et incessantes sont devenues un quotidien amer des Bamakois. edm-saA Bamako, la coupure d’électricité est devenue un véritable problème. En cette période  hivernale, la quasi-totalité des quartiers de Bamako se trouve plonger dans le noir durant la nuit. Ce phénomène a pour corolaire le ralentissement de certains travaux, la recrudescence de la criminalité et l’incendie de certains appareils électroménagers.   « Comment peut-on apprendre si certains professeurs sont interrompus par des coupures incessantes », se lamente un étudiant. Et d’ajouter que « les dirigeants de ce pays sont en train d’assommer notre institution scolaire et universitaire par tous les moyens afin qu’il y ait peu de ressources humaines adéquates. Donc le pays ne pourra jamais se passer d’eux ou de leurs proches ayant décroché de prestigieux diplômes dans les universités étrangères. »   « Le Mali a longtemps été un foutoir. Il faut que certaines choses prennent fin. Nous sommes privés de l’électricité chaque fois sans explications. Ces coupures étaient encore criardes pendant le mois de carême. Nos appareils électriques ont été incendiés, nos motos volées dans l’obscurité …vraiment nous en avons marre», se plaint un habitant de Faladiè-Sokoro.   « Le nouveau président, nous savons qu’il est issu d’une lignée de braves du Mandé et du Mali, Soundiata en 1235, Modibo Kéita en 1960. C’est  lui-même IBK qui, en tant que Premier ministre d’Alpha Oumar Konaré, a pu stabiliser le Mali sorti d’un chaos. Aujourd’hui, il prend les commandes d’un  pays dont la survie est hypothétique. Sa consécration actuelle est indubitablement le résultat de son passé glorieux. Il saura conserver cette réputation pour relever  le défi de l’électricité dont souffrent les Maliens parmi tant d’autres. Nos enfants ont toutes les peines à apprendre leurs leçons à cause des coupures à perpétuité», martèle un résidant de Banankabougou.   Birama Dembélé (Stagiaire)

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