Démission du premier ministre Oumar Tatam Ly : Entre soulagement et regret
![PM - soulagement](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2014/01/pm.jpg)
Son départ rappelle que la collaboration n’est pas une camisole de force et que l’Etat n’est pas une famille où les autres n’ont pas voix au chapitre.
La gifle d’IBK au Rpm En nommant Moussa Mara, président d’un « petit » parti politique, Yéléma, comme Premier ministre, avec moins de deux députés à l’Assemblée nationale, au détriment du « grand » Rpm, parti présidentiel ayant près de 70 députés, IBK sanctionne le Rpm. Au-delà des divergences dans le tandem de l’Exécutif, les agissements du Rpm n’ont pas été pour peu dans la démission d’Oumar Tatam Ly. Pousser le Premier ministre à la sortie pour prendre sa place, n’a pas eu l’assentiment d’IBK, d’où son choix sur Moussa Mara. En outre, le choix de Moussa Mara, après celui Oumar Tatam Ly comme Premier ministre, montre que le Rpm est en déficit de cadres valables pour diriger la primature. Moussa Mara n’aura pas la bénédiction du Rpm Après la nomination du nouveau Premier ministre, le parti du Président IBK a fait un communiqué dans lequel, il ne félicite pas Moussa Mara. Par contre, il salue le travail du Premier ministre démissionnaire. La question qu’on se pose est de savoir si le bureau politique du Rpm va boycotter le gouvernement de Moussa Mara. L’incompris IBK Lors de sa prestation de serment le 4 septembre 2013, le président IBK a qualifié l’ancien président, le Général Moussa Traoré, de républicain. Mais curieusement, le lendemain 5 septembre 2013, IBK nomme au poste de Premier ministre, Oumar Tatam Ly, fils d’Ibrahim Ly. Le Général Moussa Traoré fut le bourreau d’Ibrahim Ly. Après Oumar Tatam Ly, c’est le fils d’une autre victime de Moussa Traoré qui a été nommé Premier ministre le 5 avril 2014. Il s’agit de Moussa Mara. Son père Joseph Mara a beaucoup souffert pendant le régime de Moussa Traoré. Premier ministre de compromis Le nouveau patron de la cité administrative, Moussa Mara, est un Premier ministre de compromis. Va-t-il accepter ce que son prédécesseur a refusé, c’est–à-dire être un simple décor pour meubler l’architecture institutionnelle, pendant que d’autres tirent les ficelles ? Ahmadou MaïgaQuelle est votre réaction ?
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