Démission forcée de Cheick Modibo Diarra : De nouvelles révélations

Jan 16, 2013 - 09:22
Jan 16, 2013 - 09:52
 0  20
Nous écrivions dans nos colonnes les premiers jours après l’arrestation et la démission forcée de l’ancien Premier Ministre Cheick Modibo Diarra que ce qu’on lui reprochait était simplement des mensonges et de diversion pour divertir l’attention des Maliens. Voilà, que le quotidien «L’Indicateur du Renouveau» confirme nos écrits à travers un article publié dans ses colonnes le 14 Janvier 2013. Dans cet article le journaliste Youssouf Coulibaly revient sur le plan machiavélique mis en place contre les autorités de la transition par les organisations Pro-Putsch et certains militaires pour «récupérer» le pouvoir des mains des civils. [caption id="attachment_86375" align="alignleft" width="350"] Cheick Modibo Diarra[/caption] Ainsi, nous pouvions lire : «Ce n’était pas une simple déclaration quand  le  1er vice-président du FDR Ibrahima  Ndiaye, a soutenu la semaine dernière qu’une coalition hétéroclite de partis politiques et de groupes extrémistes a choisi d’organiser des manifestations violentes à Bamako et Kati dans le dessein de déstabiliser la transition et le pays, et de créer les conditions d’un second coup d’Etat militaire», a écrit Youssouf Coulibaly du quotidien «L’Indicateur du Renouveau». En appelant la France à stopper l’avancée des Jihadistes, le président de la république par intérim, le Pr. Dioncounda Traoré, a mis fin à une stratégie de pourrissement de la situation qui devait aboutir à son arrestation pour «incapacité». Comme ont affiché les pancartes des manifestants des pro-putschs «Cheick Modibo Diarra est parti, Dioncounda doit le suivre», certains militaires affiliés à des politiciens voulaient profiter de la confusion pour déposer le président par intérim. En citant des sources sécuritaires françaises, le journaliste a écrit que la stratégie avait été arrêtée à la fin du mois d’octobre dernier après plusieurs rencontres entre pro-putschistes et des militaires. «D’ailleurs, en son temps, l’ancien Premier ministre Cheick Modibo Diarra avait confié ses inquiétudes à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et avait sollicité un déploiement anticipé des troupes internationales pour protéger les institutions. Après le refus de l’organisation sous-régionale, il avait compris que son sort était scellé et a tenté vainement de constituer un rempart au niveau national avec des officiers qu’il a rencontrés régulièrement. Il n’aura pas le temps de se constituer son propre bouclier puisque ses intentions ayant été dévoilées par un officier de la gendarmerie au capitaine Sanogo, il sera arrêté et poussé à la démission en décembre. Certains ont avancé l’idée de profiter de l’occasion pour en finir avec «le vieux». Une idée rejetée par d’autres qui préféraient attendre la fin de la transition en avril prochain ou provoquer entre-temps une crise pour justifier une reprise en main des affaires par les militaires. Il fallait agir avant l’arrivée des troupes européennes annoncées pour début février. la stratégie était alors la suivante : la tenue d’une concertation nationale qui allait plébisciter «le renversement de la constitution et des institutions républicaines» ou «le pourrissement de la situation pour l’instauration d’un régime d’exception qui plongera le mali dans le chaos et l’anarchie», a expliqué le week-end dernier le bloc anti-putsch qui a vite renoncé à son projet d’une contremarche qui allait provoqué un bain de sang avec des manifestants vus avec des armes lors des manifestations violentes à Bamako et Kati du 9 janvier 2013…», a conclu Youssouf Coulibaly dans son article paru dans le quotidien «L’Indicateur du Renouveau» du 14 Janvier 2013. Avec ces précisions, nous comprenons la nature des complots fomentés contre un homme qui aura donné son temps, son argent et son énergie par l’amour pour son pays, le Mali. Très serein et sans perdre espoir, le Docteur Cheick Modibo Diarra avait demande à ses partisans d’être patients, car la vérité, elle, finit toujours par éclater. C’est dire que nous commençons à s’approcher de cette verite tant attendue. Abass BA

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow