Sur le départ depuis la débâcle de l'armée à Kidal le 21 mai : IBK rencontre le chef d'Etat-major et lui renouvelle sa confiance
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Le général Mahamane Touré[/caption]
Le Chef d'Etat-major général des armées, le Général Mahamane Touré, qui avait cherché à partir à travers une lettre de démission qu'il a adressé au président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a été ramené, la semaine dernière, à de meilleurs sentiments. Lors d'une récente audience à lui accordée à Koulouba par le chef de l'Etat, celui-ci lui a réaffirmé sa volonté de le voir poursuivre sa mission à la tête de l'armée malienne. Ibrahim Boubacar Kéita a profité de l'occasion pour renouveler toute sa confiance à l'Etat-major malien qui, dit-on, ne devra pas connaitre de changement, du moins pour l'instant, en dépit de l'arrivée du tout nouveau ministre de la Défense le Colonel-major Bah N'Daw.
Le Président et son hôte ont, semble-t-il, abordé plusieurs aspects relatifs au fonctionnement même de l'armée malienne. De grandes décisions nécessitant une véritable refonte des forces de défense et de sécurité auraient été arrêtées entre les deux hommes.
Cette rencontre entre le chef suprême des Armées et le chef d'Etat-major général s'est déroulée dans une atmosphère détendue. Les deux hommes sont parvenus à faire dissiper beaucoup de malentendus.
On se rappelle que le chef d'Etat-major se plaignait de ne pouvoir rencontrer en tête-à-tête le chef de l'Etat depuis sa nomination à son poste. Ce malaise, ajouté aux événements tragiques du 21 mai dernier de Kidal, le traitement politique qui s'en était suivi et la démission du ministre de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga, avait amené le Général Mahamane Touré à adresser une lettre de démission au président de la République. Laquelle n'est jamais parvenue à IBK puisque bloquée par le tout-nouveau ministre de la Défense. Il avait vu d'un mauvais œil le départ du Général Touré. Des tractations menées par certaines personnes ont fini par convaincre ce dernier de poursuivre sa mission.
Aussi, lorsqu'il a rencontré le président de la République, ce dernier n'a pas eu de mal à le convaincre de rester.
Abdoulaye DIARRA
Le général Mahamane Touré[/caption]
Le Chef d'Etat-major général des armées, le Général Mahamane Touré, qui avait cherché à partir à travers une lettre de démission qu'il a adressé au président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a été ramené, la semaine dernière, à de meilleurs sentiments. Lors d'une récente audience à lui accordée à Koulouba par le chef de l'Etat, celui-ci lui a réaffirmé sa volonté de le voir poursuivre sa mission à la tête de l'armée malienne. Ibrahim Boubacar Kéita a profité de l'occasion pour renouveler toute sa confiance à l'Etat-major malien qui, dit-on, ne devra pas connaitre de changement, du moins pour l'instant, en dépit de l'arrivée du tout nouveau ministre de la Défense le Colonel-major Bah N'Daw.
Le Président et son hôte ont, semble-t-il, abordé plusieurs aspects relatifs au fonctionnement même de l'armée malienne. De grandes décisions nécessitant une véritable refonte des forces de défense et de sécurité auraient été arrêtées entre les deux hommes.
Cette rencontre entre le chef suprême des Armées et le chef d'Etat-major général s'est déroulée dans une atmosphère détendue. Les deux hommes sont parvenus à faire dissiper beaucoup de malentendus.
On se rappelle que le chef d'Etat-major se plaignait de ne pouvoir rencontrer en tête-à-tête le chef de l'Etat depuis sa nomination à son poste. Ce malaise, ajouté aux événements tragiques du 21 mai dernier de Kidal, le traitement politique qui s'en était suivi et la démission du ministre de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga, avait amené le Général Mahamane Touré à adresser une lettre de démission au président de la République. Laquelle n'est jamais parvenue à IBK puisque bloquée par le tout-nouveau ministre de la Défense. Il avait vu d'un mauvais œil le départ du Général Touré. Des tractations menées par certaines personnes ont fini par convaincre ce dernier de poursuivre sa mission.
Aussi, lorsqu'il a rencontré le président de la République, ce dernier n'a pas eu de mal à le convaincre de rester.
Abdoulaye DIARRA
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