Dépravation des us et coutumes : Le style vestimentaire des filles, une menace pour notre identité culturelle

Peut 8, 2012 - 18:32
Peut 8, 2012 - 16:36
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Certains comportements de la jeunesse vis-à-vis des mœurs émettent de plus en plus des inquiétudes sur l’avenir de nos sociétés africaines. La consommation de l’alcool et autres stupéfiants, le non-respect des personnes âgées, la violence juvénile,  la prostitution et le style vestimentaire en sont les plus fréquents. Pour notre part, nous nous focaliserons plus sur la tenue vestimentaire de certaines de nos sœurs. Avec des centaines de jeunes filles maliennes qui se promènent presque nues, et le comble de l’absurdité en plein jour, le malien lambda se demande aujourd’hui ce qui reste de nos valeurs sociétales ? Ce triste constat, à la fois écœurant et interpellateur, n’émane en réalité que d’une défaillance éducationnelle des enfants en famille et dans la société ? Jadis la femme africaine était enviée pour sa dignité, son respect et son habillement combien irréprochable vis-à-vis de son entourage. La femme malienne, elle, était considérée comme un exemple vestimentaire pour les autres femmes du continent. Qu’est ce qu’il reste de cette réalité ou du moins qu’est ce que la jeunesse malienne en a fait de cet héritage ?  Tenter de répondre à cette question peut déclencher un autre débat aussi passionnant qu’étincelant. Elle l’a tout simplement renié au profit d’autres civilisations, même si certaines de nos sœurs tentent de maintenir le flambeau de cette réputation vestimentaire qui caractérisait jadis notre pays. Le constat est alarmant, les conséquences, elles, sont désastreusement révoltantes. La G 21 ou tout simplement la génération des jeunes dits branchés est en déperdition. Elle plonge dans l’acculturation, s’écarte de plus en plus de ses valeurs sociétales et compromet inéluctablement son identité culturelle.  La jeune génération  a laissé sa civilisation au profit d’une autre qui ne nous ait pas profitable et voilà maintenant une jeunesse carrément perdue dans la nature. Il suffit seulement de faire un tour en ville pour s’en rendre compte.  Malheureusement, nos sœurs ne savent plus faire la différence entre les tenues de soirée et celles de la journée. Conséquences : nos écoles sont transformées en esplanade de casting et de défilés de mode ; les filles se font passer au scanner n’importe où et n’importe comment ; la tentation va crescendo ; ses effets collatéraux se multiplient ; Bamako se ‘’las-veganise’’ au vu et au su de tous… Bref, l’on a souvent l’impression de ne pas être au Mali. Aujourd’hui dans les établissements, les élèves portent des habillements, appelés ‘’sexy’’, qui mettent en évidence tout leur cadre charnel faisant fi à des objectifs primordiaux de l’école. Des camarades de classe, des enseignants faciles à séduire sont le plus souvent pris dans les pièges des notes sexuellement transmissibles. Cette réalité se propage dans nos rues, sur les voies publiques (la circulation), au grand dam de nos valeurs agonisées. Et que dire des filles qui écrivent leurs numéros sur les seins ou sur le dos espérant recevoir des coups de fil des hommes sensibles et pire encore elles font sciemment de faire descendre le pantalon pour y voir claire. Les maliens ont démissionné et la jeunesse s’effondre. La responsabilité éducationnelle des parents et de la société et celle règlementaire des autorités sont engagées. Nos sœurs doivent se ressaisir et faire la part des choses. Le corps de la femme est ce qu’elle a de plus sacré et mérite d’être préservé dans la dignité. Nos coutumes, notre culture, notre identité sont les seuls biens qui nous appartiennent dans ce monde dit de mondialisation. Pour notre développement et la préservation de notre patrimoine identitaire, nous nous devons de les protéger contre vents et marrées. HAMADY DIALLO

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