Des arbitres mercenaires lors de la 4ème journée des éliminatoire de la Can 2012 : Un trio choisi à la dernière minute - Un penalty litigieux… Carton rouge à Issa Hayatou

La Fédération Malienne de football du Mali FEMAFOOT doit, à l’instar du Sénégal, solliciter le départ  du camerounais Issa HAYATOU de la tête du football africain. Ce, au regard des tripatouillages au niveau arbitral lors de la rencontre Zimbabwe-Mali.

Ce sont des arbitres désignés aux dernières secondes par l’instance de football africain qui ont officié les rencontres Zimbabwe-Mali et Cameroun-Sénégal.
Il s’agit des arbitres angolais qui avaient été préalablement retenus pour siffler la rencontre du Mali  selon le document en date du 5 mai 2011 adressé à FEMAFOOT par la CAF.

Ces arbitres  sont M. Martins Carvalho, Canombo Pedro, Prenda Luvumbo M, Simao Dos Santos le 4ème arbitre. Et, le  commissaire du match était  le rwandais Celestin Musabyinana. 
Mais à la stupéfaction générale, ces arbitres initialement retenus pour le Zimbabwe-Mali, officieront la rencontre Cameroun-Sénégal le samedi 4 juin 2011au Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé.
Et à la place du trio angolais, ce sont des arbitres sud-africains initialement dévolus au Cameroun – Sénégal qui officieront le Zimbabwe-Mali.

En clair, ce sont des arbitres provenant de pays voisins des adversaires du Sénégal et du Mali qui ont été choisis, à la dernière minute en violation des règles, pour officier les deux rencontres.

De part et d’autre à Harare à Yaoundé, ce fut la catastrophe pour Maliens et Sénégalais au point que la fédération sénégalaise a officiellement demandé la démission d’Issa Hayatou.  
Les deux matches ont été caractérisés  par deux penalties imaginaires des arbitres mercenaires respectivement  accordés aux camerounais et aux Zimbabwéens. A Harare, l’adversaire du Mali eut même droit à deux tirs.

Bien qu’ayant concédée un match nul contre les camerounais, la Fédération Sénégalaise de football a officiellement demandé le départ du président de la CAF. Le FEMAFOOT doit faire autant.

Naturellement, ici, c’est le courage qui manque le plus. 
Miguel