Direction générale de la police nationale : La SPN veut le départ de Mamadou Diagouraga
Si le Directeur général de la police nationale, Mamadou Diagouraga, n’est pas relevé par le premier Conseil des Ministres du tout nouveau Gouvernement de Transition, la SPN se réserve le droit de le faire démettre par ses propres moyens. C’est l’ultimatum lancé aux nouvelles autorités par la Section Syndicale de la police nationale (SPN).
[caption id="attachment_63088" align="alignleft" width="300" caption="Mahamadou Diagouraga"]
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En meeting le jeudi 26 avril 2012 à la Direction générale de la police, la SPN a aussi manifesté son soutien à la nouvelle équipe gouvernementale, et plus particulièrement au tout nouveau ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Général Tiéfing Konaté. Le Secrétaire Général Adjoint de la SPN a précisé: «ce gouvernement est notre gouvernement. Nous l’aiderons à relever les défis, mais nous ne voulons plus de nos dirigeants actuels».
Siriman Fané a aussi signalé que tous ceux dont le décret de nomination a été signé par l’ancien Président Amadou Toumani Touré doivent faire leurs valises pour permettre le parachèvement du coup de force survenu le 22 mars dernier. Pour ce meeting, les syndicalistes s’étaient massivement donné rendez-vous au Groupement Mobile de Sécurité pour se rendre en rangs serrés à la Direction Générale de la Police Nationale.
Tout au long du trajet, ils ont scandé des propos hostiles au commandement de la police, qu’ils accusent de travail fractionnel, d’incompétence et de violations répétées des libertés syndicales. Pour les premiers responsables de la Section Syndicale de la Police Nationale, Siméon Keïta, Siriman Fané et Drissa Roger Samaké, le fossé entre le commandement et les éléments de la police n’a cessé de grandir depuis l’arrivée de Mamadou Diagouraga à la tête de la police. Autre responsable à être dans la ligne de mire des responsables de la Section Syndicale de la Police nationale, Kassim Sinenta. Les syndicalistes de la SPN ont soutenu au cours de ce meeting, qu’ils ne reconnaissent plus la signature de ces responsables. Ils en ont profité pour remercier la junte militaire de les avoir libéré d’un régime qui ne cessait, disent-ils, de les voler, avec l’institution de l’Assurance Maladie Obligatoire.
Il faut noter que ce meeting de la police a été sanctionné par la visite éclair du Colonel Youssouf Traoré, représentant la junte. Il a appelé les syndicalistes au calme, avant d’affirmer que des démarches étaient en cours auprès des nouvelles autorités pour une gestion rapide de cette crise.
Yaya Samaké
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En meeting le jeudi 26 avril 2012 à la Direction générale de la police, la SPN a aussi manifesté son soutien à la nouvelle équipe gouvernementale, et plus particulièrement au tout nouveau ministre de la Sécurité Intérieure et de la Protection Civile, le Général Tiéfing Konaté. Le Secrétaire Général Adjoint de la SPN a précisé: «ce gouvernement est notre gouvernement. Nous l’aiderons à relever les défis, mais nous ne voulons plus de nos dirigeants actuels».
Siriman Fané a aussi signalé que tous ceux dont le décret de nomination a été signé par l’ancien Président Amadou Toumani Touré doivent faire leurs valises pour permettre le parachèvement du coup de force survenu le 22 mars dernier. Pour ce meeting, les syndicalistes s’étaient massivement donné rendez-vous au Groupement Mobile de Sécurité pour se rendre en rangs serrés à la Direction Générale de la Police Nationale.
Tout au long du trajet, ils ont scandé des propos hostiles au commandement de la police, qu’ils accusent de travail fractionnel, d’incompétence et de violations répétées des libertés syndicales. Pour les premiers responsables de la Section Syndicale de la Police Nationale, Siméon Keïta, Siriman Fané et Drissa Roger Samaké, le fossé entre le commandement et les éléments de la police n’a cessé de grandir depuis l’arrivée de Mamadou Diagouraga à la tête de la police. Autre responsable à être dans la ligne de mire des responsables de la Section Syndicale de la Police nationale, Kassim Sinenta. Les syndicalistes de la SPN ont soutenu au cours de ce meeting, qu’ils ne reconnaissent plus la signature de ces responsables. Ils en ont profité pour remercier la junte militaire de les avoir libéré d’un régime qui ne cessait, disent-ils, de les voler, avec l’institution de l’Assurance Maladie Obligatoire.
Il faut noter que ce meeting de la police a été sanctionné par la visite éclair du Colonel Youssouf Traoré, représentant la junte. Il a appelé les syndicalistes au calme, avant d’affirmer que des démarches étaient en cours auprès des nouvelles autorités pour une gestion rapide de cette crise.
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