Donald Trump signe un nouveau décret migratoire, à durée indéterminée, contre huit pays
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Selon le décret signé par M. Trump, "un petit nombre de pays - sur les quelque 200 évalués - restent insatisfaisants à cette heure sur les questions de gestion des identités" et du partage des informations. "Dans certains cas, ces pays ont aussi une présence terroriste significative sur leur territoire", a-t-il expliqué. Le président américain avait soutenu début 2017 avoir besoin d'une période de 90 jours d'interdiction d'arrivée des ressortissants de six pays musulmans (Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen), ainsi que de 120 jours d'interdiction des réfugiés du monde entier, afin de mettre en place des nouveaux filtres d'admission. Après cinq mois de contentieux devant les tribunaux, une version amendée du décret est entrée en vigueur le 29 juin. Sa durée d'application s'achevait ce dimanche. "Ces restrictions sont vitales pour la sécurité nationale" mais pourront, comme dans le cas du Soudan, être levées, a expliqué un haut responsable du gouvernement. Les pays visés pourront être retirés de la liste s'ils atteignent le niveau américain de contrôle de leurs ressortissants, a-t-il précisé. L'Irak, dont le niveau de vérification est pourtant très faible, n'a pas été inclus car c'est un allié proche qui accueille un nombre important de militaires et de civils, a-t-il souligné. "Pas contre les musulmans" Selon des responsables gouvernementaux, l'ajout de la Corée du nord et du Venezuela montre que les restrictions ont été décidées sur des questions de sécurité et que le décret ne visait pas expressément les musulmans, comme l'ont affirmé ses détracteurs. "La religion, ou la religion d'origine des ressortissants ou de leur pays, n'a pas été un facteur", a assuré à la presse un responsable. Concernant Caracas et Pyongyang, "ces gouvernements ne se conforment simplement pas à nos demandes de base en matière de sécurité", a-t-il dit. Le Tchad a quant à lui été ajouté même s'il est, selon le décret, "un partenaire important et de valeur pour le contre-terrorisme". Le décret note la présence sur le sol tchadien de différents groupes jihadistes comme le groupe Etat islamique, Boko Haram ou al-Qaïda au Maghreb islamique. Et N'Djamena "ne partage pas de manière adéquate les informations concernant la sécurité du public et le terrorisme". La Corée du Nord, engagée cette semaine dans une guerre verbale avec Donald Trump en raison de ses ambitions nucléaires, "ne coopère pas avec le gouvernement des Etats-Unis". Pyongyang n'a pas de relations diplomatiques avec Washington. Le Venezuela, où une crise politique et économique a dégénéré en violences, est visé en raison aussi de son manque de coopération dans les procédures de vérification des voyageurs. Mais les restrictions ne s'appliquent qu'à des responsables gouvernementaux et à leurs proches, notamment les fonctionnaires des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, de forces de police et des services de renseignement. Le décret est prolongé à partir de dimanche pour les cinq pays qui figuraient sur la liste précédente. Il entrera en vigueur pour les trois nouveaux pays le 18 octobre. Par huffingtonpost.fr / 25/09/2017 05:00Making America Safe is my number one priority. We will not admit those into our country we cannot safely vet.https://t.co/KJ886okyfC — Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 24, 2017
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