Désolé ! La différence entre Hommes et femmes n'est pas que sexuelle

Rien à faire : femme  et homme sont fondamentalement différents. Pas seulement dans leurs  apparences physiologiques. Là où première se montre anxieuse, le second est  vigilant. «Les hommes seraient plus confiants et ouverts aux autres alors que les femmes ne compteraient que sur elles ». C’est ce  que viennent de découvrir des psychologues de l’Université de Manchester en Angleterre. 

L’auteur John Gray a certainement trouvé les mots justes : « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus». Référence est faite à la mythologie grecque qui symbolise le premier cité (Mars)  par le dieu de la Guerre et la seconde  (Venus)  par la déesse de la beauté, de l’amour  et de la sensualité dont le fils n’est autre que Cupidon, dieu de la passion, né des relations extraconjugales d’avec Mars.  En ce sens que, toujours,  selon la mythologie gréco-latine, la passion n’est que le fuit du sentiment de puissance, de la beauté et de l’interdit.   Bref, passons !

Voici un extrait du rapport d’étude : « Les femmes marquent plus par leur sensibilité, leur côté chaleureux et l’appréhension. Les hommes, eux, sont plus dominants, émotionnellement stables et ont le sens du devoir. Là où les femmes sont anxieuses, les hommes seraient vigilants. Les hommes seraient plus confiants et ouverts aux autres alors que les femmes ne compteraient que sur elles».

Le Dr Paul Irwing, co-auteur de l’étude signale pour sa part que « ces différences de personnalités sont extrêmement importantes. Et celles-ci ont un impact sur le travail de chacun ». Les gens, poursuit-il,  choisissent eux-mêmes les professions dans lesquelles ils se sentent épanouis et satisfaits et ce n’est pas une mauvaise chose. Les «différences massives» entre les genres sont, en partie, dues aux variations hormonales ».

Naturellement, dans le contexte mondial actuel où la question du genre fait couler autant d’encre et de salive, la tendance serait de rendre péjoratives voire négatives les conclusions de cette étude. Le concept  de la « sensibilité,  le côté chaleureux  et de  la confiance en soi » qu’attribuent les chercheurs à la femme fondent bien pourtant et quelque part la différence et la supériorité du genre féminin sur le masculin. En clair, ce qui apparait comme une qualité chez le mâle, à savoir, l’ouverture aux autres, la vigilance, ou le caractère dominant peut s’avérer des attributs flatteurs, mais pas nécessairement des vertus. Enfin, c’est une question de regard et de  prisme ! 

B.S. Diarra