Duo adema - Rpm aux législatives : Et c'est Dioncounda qui l'ordonne
C'est ce mercredi 21 août à son domicile que le président par intérim a rencontré de nombreux cadres de son parti, l'Adéma Pasj. L'ordre du jour, que l'abeille solitaire aille avec le Rpm aux législatives pour détruire définitivement le FDR qui l'a mis au pouvoir. Mais surtout de débaucher des cadres de l'Urd pour des fins utiles.
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Le président par intérim sortant malien, Dioncounda Traoré, le 17 juillet 2013 à Abuja
© AFP[/caption] Désormais, l'Urd sera face à une horde de partis politiques. Cette lutte commence déjà dans le salon feutré du président intérimaire. Cela, après une présidentielle taillée sur mesure. Au Mali, personne ne veut plus aller à l'opposition. Après l'enfer qu'IBK alors Premier ministre a fait subir aux opposants (COPPO) en 1997. C'est pourquoi en 2002 et en 2007, tout le monde a aveuglement suivi le pouvoir. Ce qui nous a conduits à une débandade totale ayant abouti au coup d'Etat du 22 mars 2012. Et en moins de deux ans de ce coup qui devait être un nouveau départ pour notre démocratie, nous assistons impuissants au même scénario. Bien qu'IBK et ses sbires aient crié sur tous les toits ne pas y accéder ni l’accepter. Ne voulant jamais aller à l'opposition, Dioncounda qui a ouvertement trahi le FDR et poussé Dramane Dembélé à suivre IBK au second tour, attache les mains et les pieds de son parti et l'offre sur un plateau d'or à IBK. Qui a également gagné les élections sur un plateau d'or malgré son double langage (kanfilatiguiya). Après le départ d'ATT, le consensus a été décrié et condamné par tous les acteurs comme étant la cause principale d'une quelconque descente en enfer de notre pays. Mais du jour au lendemain, ce sont les mêmes anciens cireurs des chaussures de Lobbo Traoré et d'ATT qui passent la nuit au poteau chez le prince de Sébénicoro. Cependant, dans sa première adresse au peuple malien, le kanfilatigui veut devenir kankélétigui. Car, il a indiqué que son pouvoir ne sera pas un gâteau à partager. Si réellement, il a compris et qu'il agisse ainsi, tant mieux. Sinon, ce sont les mêmes voleurs qui reprennent du service. Pourtant, IBK veut combattre la corruption par une tolérance zéro. Nous devons attendre de le voir à l'œuvre. Entre outre, la lutte contre la corruption, pour être efficace, doit être acceptée et mise en œuvre par tous les Maliens. Pour ce faire, les salaires et conditions de vie doivent être revus, mais pas seulement, il faut aussi que les Maliens changent de mentalité et de comportement. En participant, autant que possible, à la vie de la nation à travers la gouvernance participative, la citoyenneté et la démocratie, et l'application, partout de la bonne gouvernance à travers le respect et le contrôle par tous de la chose publique. La sensibilisation à la bonne gouvernance, à la citoyenneté, à la démocratie et à la gouvernance participative doit être faite à tous les niveaux. L'engagement de tous, pas IBK seul, pour le Mali d'abord et pour la refondation doit être réel. Attendons donc ! Boubacar DABO
Le président par intérim sortant malien, Dioncounda Traoré, le 17 juillet 2013 à Abuja© AFP[/caption] Désormais, l'Urd sera face à une horde de partis politiques. Cette lutte commence déjà dans le salon feutré du président intérimaire. Cela, après une présidentielle taillée sur mesure. Au Mali, personne ne veut plus aller à l'opposition. Après l'enfer qu'IBK alors Premier ministre a fait subir aux opposants (COPPO) en 1997. C'est pourquoi en 2002 et en 2007, tout le monde a aveuglement suivi le pouvoir. Ce qui nous a conduits à une débandade totale ayant abouti au coup d'Etat du 22 mars 2012. Et en moins de deux ans de ce coup qui devait être un nouveau départ pour notre démocratie, nous assistons impuissants au même scénario. Bien qu'IBK et ses sbires aient crié sur tous les toits ne pas y accéder ni l’accepter. Ne voulant jamais aller à l'opposition, Dioncounda qui a ouvertement trahi le FDR et poussé Dramane Dembélé à suivre IBK au second tour, attache les mains et les pieds de son parti et l'offre sur un plateau d'or à IBK. Qui a également gagné les élections sur un plateau d'or malgré son double langage (kanfilatiguiya). Après le départ d'ATT, le consensus a été décrié et condamné par tous les acteurs comme étant la cause principale d'une quelconque descente en enfer de notre pays. Mais du jour au lendemain, ce sont les mêmes anciens cireurs des chaussures de Lobbo Traoré et d'ATT qui passent la nuit au poteau chez le prince de Sébénicoro. Cependant, dans sa première adresse au peuple malien, le kanfilatigui veut devenir kankélétigui. Car, il a indiqué que son pouvoir ne sera pas un gâteau à partager. Si réellement, il a compris et qu'il agisse ainsi, tant mieux. Sinon, ce sont les mêmes voleurs qui reprennent du service. Pourtant, IBK veut combattre la corruption par une tolérance zéro. Nous devons attendre de le voir à l'œuvre. Entre outre, la lutte contre la corruption, pour être efficace, doit être acceptée et mise en œuvre par tous les Maliens. Pour ce faire, les salaires et conditions de vie doivent être revus, mais pas seulement, il faut aussi que les Maliens changent de mentalité et de comportement. En participant, autant que possible, à la vie de la nation à travers la gouvernance participative, la citoyenneté et la démocratie, et l'application, partout de la bonne gouvernance à travers le respect et le contrôle par tous de la chose publique. La sensibilisation à la bonne gouvernance, à la citoyenneté, à la démocratie et à la gouvernance participative doit être faite à tous les niveaux. L'engagement de tous, pas IBK seul, pour le Mali d'abord et pour la refondation doit être réel. Attendons donc ! Boubacar DABO
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