Deux semaines seulement après sa nomination (le 11décembre dernier) à la Primature du Mali, Diango Sissoko a saisi son bâton de pèlerin pour prendre langue avec ceux qui sont véritablement impliqués dans la résolution de la crise malienne. Mercredi dernier, le Premier malien a rencontré le médiateur régional, le Président Blaise Compaoré.
[caption id="attachment_107553" align="alignleft" width="200"]

Idrissa Maiga dirpub "L'Agora"[/caption]
Le périple sous régional du PM intervient moins d’une semaine après le vote de la résolution des Nations unies permettant à la Communauté Internationale d’intervenir militairement au Mali. Donc, pas de temps à perdre pour ce haut commis de l’Etat, suffisamment rôdé dans l’administration.
Selon de sources proches de la Primature, le Premier ministre malien Diango Sissoko était porteur d’un message du Président de la République par intérim le Professeur Dioncounda Traoré qui réclame depuis plusieurs mois le soutien du Président Blaise Compaoré, Chef de l’Etat burkinabè et médiateur de la Cedeao longtemps décrié par la grande majorité des Maliens.
Il appartient donc au nouveau PM qui veut tuer le syndrome de la boulimie du pouvoir et le symbole d’un nouvel homme d’Etat respectueux des principes républicains de dire toute la vérité au Médiateur qui commence à décevoir les Maliens qui disent au quotidien
: « Blaise roule pour le MNLA… »
Diango, il n’y a plus de chape de plomb. Elle est tombée depuis l’éviction ou la supposée démission de l’ancien PM Cheikh Modibo DIARRA quand on sait les relations exécrables qu’il entretenait avec les Chefs d’Etat de la CEDEAO. Une Preuve suffisante pour que le Burkina redouble d’efforts pour mieux résoudre la crise du Nord. Il n’y a plus de chape de plomb dans la mesure où le feu vert est déjà donné par l’ONU depuis le 20 décembre dernier. Diango, il faut aller au pas de course, il n’a plus de fardeau qui puisse faire obstacle à la reconquête du Nord.
Espérons que l’année nouvelle qui s’annonce puisse voir la libération totale de notre pays, occupé par les islamo-terroristes et l’organisation d’élections transparentes, crédibles et démocratiques.
Enfin grand merci à celles et à ceux qui nous apportent au quotidien et souvent dans l’anonymat leurs soutiens multiformes, variés et désintéressés.
Bonne et heureuse année 2013 à toutes et à tous.
Idrissa I. MAIGA