Edito : Primature, une cabale insensée !

Juillet 24, 2014 - 18:35
Juillet 24, 2014 - 16:28
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[caption id="attachment_183203" align="alignleft" width="200"]Moustapha Diawara - pardonnons - avance - marasme Moustapha Diawara[/caption] Le mercure monte au niveau du microcosme politique malien. Pas en raison des pourparlers tendus  d’Alger entre l’Etat malien et les groupes armés. Pas aussi, à cause des répercussions de la guerre de Gaza, entre les forces israéliennes et le Hamas de la Palestine.  Comme c’est le cas actuellement dans les banlieues parisiennes où, des pro-palestiniens sont en train de développer un anti sémitisme violent. Au Mali, c’est surtout le sort de l’actuel Premier ministre, Moussa Mara qui torture les esprits. Ils sont nombreux, à l’opposition comme au parti majoritaire (le RPM), pressés de voir le président de la République se séparer de ce jeune Premier ministre, qui n’a fait que cent jours à la Primature. Son seul défaut serait qu’il incarne son nom : Moussa. Un patronyme  qui caractérise, généralement des gens durs de caractère, non assujettis à se laisser marcher sur les pieds. Force est aussi de reconnaitre que la soudaine disgrâce de l’actuel Premier ministre ne s’explique pas uniquement par son caractère dérangeant. Il y’a aussi sa mauvaise attitude, sinon son intention  éhontée  de vouloir  s’instaurer comme avocat, pour sortir le régime propre de toutes les sales affaires qui ont fini par ternir l’image du prince du jour. Une erreur de jeunesse, ou une fougue de privilège ? En tout cas, Moussa Mara doit savoir que même les fidèles du dernier cercle du président IBK répugnent à se lancer sur ce terrain trop glissant. En un laps de temps, trop de gaffes, actes de malversations et délits flagrants se sont enchevêtrés au compte d’un seul homme d’Etat, pour que le cran d’un Premier ministre puisse transformer le noir en blanc ou vice-versa dans l’esprit du peuple malien. Aujourd’hui conscientisé par les émissions « d’antenne libre de débats politiques » des radios privées de la place. C’est pourquoi, il ne doit s’aventurer dans aucun processus de justification ou de clarification d’une gestion dont il n’est aucunement concerné. Sinon, par rapport à l’attitude de certaines têtes couronnées du RPM qui se mettent sur la même longueur d’onde que l’opposition. Elle, obnubilée par le départ rapide de Mara qui a osé traiter leur « ancêtre » politique d’escaladeur de mur. Il sied au Premier ministre malien de s’inspirer d’un écrit de son ‘’homonyme’’ Marat (Jean Paul), un homme politique français qui a écrit dans « L’Ami du peuple » du 10 août 1790, à propos de Riquetti l’aîné [Mirabeau] « qu’il ne lui manquait qu’un cœur honnête pour faire un patriote illustre …Je l’ai vu avec effroi s’agiter en forcené pour entrer aux Etats, et je me disais alors : réduit à se prostituer pour vivre, il vendra sa voix au plus offrant et dernier enchérisseur. D’abord contre le monarque, il lui est vendu aujourd’hui, et c’est à sa vénalité que nous devons presque tous les décrets funestes qui ont passé depuis celui du veto, jusqu’à celui de l’initiative de la guerre. Qu’attendre d’un homme sans principes, sans mœurs, sans honneur ? Le voici devenu l’âme des gangrenés et des ministériels, l’âme des conjurés et des conspirateurs. » C’est la seule voie pour Moussa Mara de saisir que ces politicards et leurs communicateurs qui barbotent dans l’inconséquence et la fatuité seront légués tôt ou tard devant le tribunal de l’histoire. Moustapha Diawara

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