Editorial : Le Mali et le tricephalisme
Notre « Maliba » baigne aujourd’hui dans une sorte de triumvirat ou chacun des acteurs vient jouer le premier rôle.
Nous assistons à une véritable scène Shakespearien : Le Président de la République par intérim, venu tout droit de Paris et remonté à bloc, veut montrer qu’il est à la proue du navire.
Quant au Premier Ministre, après avoir clamé qu’il ne démissionnera pas (rappelant sans doute les propos du Général Moussa TRAORE devant les émissaires du mouvement démocratique), veut montrer qu’il tient la chose en main et qu’il n’est pas à la poupe. Témoin, il à reconduit les deux Ministres écartées du Gouvernement bis comme conseillers avec rang de ministres.
Et que dire Mahmoud DICKO, l’homme qui veut être juge et Arbitre à la fois. Sur la station française RFI, il a dit qu’il était prêt à jouer le rôle de Vice-président si on le lui demandait et c’est pour l’intérêt supérieur du Pays.
Au meeting du HCI, il se rétracte et dit qu’il ne se sent concerné par aucun poste politique.
Ce qu’il faut retenir, c’est que des trois, le Président du HCIM n’est pas le plus faible, car les meetings tenus sous la houlette au stade 26mars, prouvent à suffisance qu’il à une capacité de mobilisation sans faille et qu’il sera toujours prêt à montrer ses muscles au besoin.
Voici donc notre triumvirat. Si les trois composantes travaillent ensemble, mettant le Mali au-dessus de tout, ça marchera.
Si chacun d’eux sait ce qu’il doit faire ; si chacun d’eux sait qu’il ne doit pas nager dans les eaux de l’autre : le Mali avancera sans collision.
Mais lorsque les intérêts partisans et égoïstes primeront ; lorsque les uns s’entendront pour abattre l’autre ; lorsque le désir d’influence s’élèvera : le Mali perdra et toute crédibilité s’envolera.
L’histoire a montré pour les triumvirats ne résistent pas à l’usure du temps. Rappelons-nous seulement la Rome antique avec Pompée et César, de même que le cas de l’Union Soviétique.
En ces jours, on n’est presque en droit de se demander si aujourd’hui, il n’y a pas deux contre un au Mali. Preuve, la clameur d’approbation qui accompagne l’arrivée du Premier Ministre au Meeting du HCI.
Devait – il y aller ? Là est la prestation.
Ce « tricephalisme » visible au Mali ne nous est pas salutaire parce que les partenaires perdent en nous toute confiance, nous faisons peur aux investisseurs étrangers.
Prions DIEU que tout aille pour le mieux dans notre beau pays, sinon le bateau ira à la dérive.
Trois commandants à bord, c’est trop et dangereux. Certaines forces doivent restées en marge de la politique, afin d’éviter l’exacerbation des passions, le Culte de la personnalité.
Dommage, tout le monde sait aujourd’hui qu’il y a une paralysie de nos institutions, qu’il y a un blocage au haut sommet de l’Etat même si quelque part l’on veut nous faire croire le contraire.
Encore une fois, il y a pour chacune des personnalités du Triumvirat de savoir ce qu’il doit faire. Le Mali doit présenter au monde entier un visage d’homogénéité et non de division. Chacun des acteurs doit avoir en tête que les hommes passent mais que le Mali demeurera par la grâce de DIEU.
M.M. DEMBELE
Quant au Premier Ministre, après avoir clamé qu’il ne démissionnera pas (rappelant sans doute les propos du Général Moussa TRAORE devant les émissaires du mouvement démocratique), veut montrer qu’il tient la chose en main et qu’il n’est pas à la poupe. Témoin, il à reconduit les deux Ministres écartées du Gouvernement bis comme conseillers avec rang de ministres.
Et que dire Mahmoud DICKO, l’homme qui veut être juge et Arbitre à la fois. Sur la station française RFI, il a dit qu’il était prêt à jouer le rôle de Vice-président si on le lui demandait et c’est pour l’intérêt supérieur du Pays.
Au meeting du HCI, il se rétracte et dit qu’il ne se sent concerné par aucun poste politique.
Ce qu’il faut retenir, c’est que des trois, le Président du HCIM n’est pas le plus faible, car les meetings tenus sous la houlette au stade 26mars, prouvent à suffisance qu’il à une capacité de mobilisation sans faille et qu’il sera toujours prêt à montrer ses muscles au besoin.
Voici donc notre triumvirat. Si les trois composantes travaillent ensemble, mettant le Mali au-dessus de tout, ça marchera.
Si chacun d’eux sait ce qu’il doit faire ; si chacun d’eux sait qu’il ne doit pas nager dans les eaux de l’autre : le Mali avancera sans collision.
Mais lorsque les intérêts partisans et égoïstes primeront ; lorsque les uns s’entendront pour abattre l’autre ; lorsque le désir d’influence s’élèvera : le Mali perdra et toute crédibilité s’envolera.
L’histoire a montré pour les triumvirats ne résistent pas à l’usure du temps. Rappelons-nous seulement la Rome antique avec Pompée et César, de même que le cas de l’Union Soviétique.
En ces jours, on n’est presque en droit de se demander si aujourd’hui, il n’y a pas deux contre un au Mali. Preuve, la clameur d’approbation qui accompagne l’arrivée du Premier Ministre au Meeting du HCI.
Devait – il y aller ? Là est la prestation.
Ce « tricephalisme » visible au Mali ne nous est pas salutaire parce que les partenaires perdent en nous toute confiance, nous faisons peur aux investisseurs étrangers.
Prions DIEU que tout aille pour le mieux dans notre beau pays, sinon le bateau ira à la dérive.
Trois commandants à bord, c’est trop et dangereux. Certaines forces doivent restées en marge de la politique, afin d’éviter l’exacerbation des passions, le Culte de la personnalité.
Dommage, tout le monde sait aujourd’hui qu’il y a une paralysie de nos institutions, qu’il y a un blocage au haut sommet de l’Etat même si quelque part l’on veut nous faire croire le contraire.
Encore une fois, il y a pour chacune des personnalités du Triumvirat de savoir ce qu’il doit faire. Le Mali doit présenter au monde entier un visage d’homogénéité et non de division. Chacun des acteurs doit avoir en tête que les hommes passent mais que le Mali demeurera par la grâce de DIEU.
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