Dans l'Aude, deux coups de feu auraient été tirés vers 20 heures sur une salle de prière à Port-La Nouvelle. «Un individu a tiré à deux reprises sur la porte brisant une vitre avec une arme de calibre faible», plus précisément un «pistolet à grenaille», a indiqué le procureur de la République de Narbonne, David Charmatz au
Midi Libre. Aucun blessé n'est à déplorer. La salle habituellement fréquentée par trente à cinquante fidèles, était vide. Il n'y a eu aucune interpellation.
• Mercredi soir, dans le Vaucluse: coups de feu sur une famille musulmane
Une voiture a été visée mercredi soir par des balles sur la voie publique dans une rue de Caromb, dans le Vaucluse, sans faire de blessé, a confié une source policière au
Figaro. Le véhicule appartient à une famille de confession musulmane. La Brigade de recherche de Carpentras a été saisie.
• Dans la nuit de mercredi à jeudi: des grenades contre une mosquée du Mans
Une mosquée de la ville du Mans, située dans le quartier des Sablons, a été la cible, mercredi vers 0h30, d'un jet de trois grenades d'exercice, dites grenades à plâtre. Une vitre a été perforée par une balle, qui a fini sa trajectoire dans une cloison, indique
Le Maine libre. Trois autres grenades intactes ont été retrouvées. Le quartier a été bouclé pendant que les policiers procédaient à des investigations. L'incident n'a pas fait de victimes.
•Dans la nuit de mercredi à jeudi: la mosquée de Poitiers taguée
Un tag «Morts aux Arabes» a été inscrit sur le portail de la mosquée de Poitiers dans la nuit de mercredi à jeudi, indique
le journal local La Nouvelle République. Un homme a été interpellé. Le recteur de la mosquée, l'imam Boubaker El Hadj Amor, a déposé plainte pour ce tag haineux, qui a été effacé peu de temps après sa découverte et dont il ne restait plus aucune trace jeudi matin.
Pour l'heure, aucune précision n'a été donnée par le parquet de Poitiers sur le profil du suspect interpellé ni sur ses motivations ou d'éventuels liens avec l'attentat. «On le craignait», a réagi l'imam de la mosquée de Poitiers. «C'est pourquoi nous avions réactivé la surveillance du site. En plus de la vidéosurveillance, nous avions deux personnes pour faire des rondes. Ils n'ont pas vu la personne agir. On pense que cela a dû se faire après leur départ, vers 4 heures du matin», a-t-il expliqué.
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