La ville de Gao, bastion islamiste au nord-est du Mali, a été reprise. Des contingents nigériens et tchadiens arrivent sur zone pour appuyer l'opération. Les troupes françaises et maliennes seront « bientôt près de Tombouctou » a par ailleurs Jean-Marc Ayrault.
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20h39 : 6.000 soldats africains au Mali -L'Afrique de l'Ouest a l'intention de déployer près de 6.000 hommes dans le cadre de sa force d'intervention au Mali (Misma), auquel s'ajouteront les 2.000 militaires promis par le Tchad, a annoncé le chef d'état-major ivoirien, le général Soumaïla Bakayoko. Lors d'une réunion d'urgence à Abidjan, les chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont décidé de « relever » le volume de leurs effectifs promis au Mali, pour qu'ils atteignent « 5.700 hommes », a déclaré à la clôture le général Bakayoko, dont le pays préside actuellement la Cédéao. Jusque-là, l'Afrique de l'Ouest visait le déploiement d'environ 4.000 militaires. Le Tchad s'est engagé à fournir 2.000 soldats, qui ne font pas partie de la Misma mais agissent en coordination avec elle.
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20h02 : Arrivée des forces africaines à Gao -A Gao, des contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces françaises. « Les forces françaises et africaines maîtrisent à 100% la ville de Gao. Il y a une liesse populaire, tout le monde est content », a indiqué une source de sécurité malienne. Mais de premiers témoignages font aussi état d'actes de pillage. Les soldats nigériens et tchadiens sont venus par la voie des airs, depuis Niamey. Ils étaient accompagnés de soldats maliens du colonel Alhaji Ag Gamou, qui étaient réfugiés au Niger depuis l'an dernier, après la débâcle face aux groupes armés, selon une source malienne de sécurité sur place.
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19h43 : François Hollande sous « très haute protection » -Voiture blindée, communications sécurisées, conseils de défense, déplacements quasi systématiques en avion... Depuis le début des opérations militaires françaises au Mali, la vie quotidienne de François Hollande, président « normal » devenu chef de guerre, est bouleversée.
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18h44 : Les partisans de l'action française au Mali manifestent à Montreuil -Quelque 800 personnes, selon la police et les organisateurs, ont manifesté à Montreuil en soutien à l'opération française au Mali, à l'appel de la communauté malienne de France. « Nous voulons soutenir l'action de la France au Mali. Merci d'être venus, nous sommes reconnaissants », a déclaré Mariam Dramé, de l'amicale de Montreuil, l'une des associations organisatrices de la marche.
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18h32 : Otage français au Sahel: Ayrault refuse les « logiques de chantage » -Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a refusé « les logiques de chantage », alors que le groupe islamiste Mujao a annoncé vouloir négocier la libération d'un otage français enlevé dans l'ouest du Mali en novembre 2012. Le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) a dit samedi à l'AFP vouloir négocier la libération d'un otage français Gilberto Rodriguez Leal, qu'il détient depuis deux mois. Interrogé sur cette demande de négociation lors d'un déplacement au Chili, le Premier ministre a souligné: « s'agissant de la situation de nos otages, vous n'imaginez pas qu'on va faire des déclarations publiques qui pourront contribuer à mettre en danger leur situation. La France fera tout pour leur liberté », a-t-il dit, en évoquant l'ensemble des otages français au Sahel.
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18H21 : Gao reprise par les armées française et malienne, des contingents africains arrivent -La ville de Gao (nord-est du Mali) a été reprise par les armées française et malienne et des « contingents africains, formés de militaires nigériens et tchadiens, arrivent sur zone pour prendre le relais des forces » françaises, a annoncé le ministère de la Défense. Dans un communiqué, le ministère a affirmé que « dès ce (samedi) soir, Sadou Diallo, le maire de Gao réfugié à Bamako, a pu regagner sa ville, accompagné par le colonel Dako ».
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17h06 : Les « troupes françaises et maliennes bientôt près de Tombouctou » -Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a affirmé que les « troupes françaises et maliennes » se trouvaient « en ce moment » « autour de Gao et bientôt près de Tombouctou », lors d'un discours devant la communauté française de Santiago du Chili. « En ce moment les troupes françaises et maliennes sont autour de Gao et bientôt près de Tombouctou », a-t-il dit, à quelques heures d'un sommet UE/Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes (Celac). Il a répété que la France « n'avait pas vocation à rester, bien entendu » au Mali. « L'objectif, c'est que la force multinationale africaine, qui est en préparation -plusieurs milliers de soldats sont déjà là, d'autres arrivent, l'état-major est à Bamako -puisse prendre le relais et que le Mali puisse engager un processus politique de stabilisation », a-t-il ajouté.
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16h33 : « Tensions vives » près de Gao -Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a confirmé que « les forces françaises avaient saisi la zone de l'aéroport et le pont de Gao, au nord-est du Mali ». Dans un communiqué du ministère de la Défense, M. Le Drian ajoute que « 3.700 militaires français sont aujourd'hui engagés dans l'opération Serval dont 2.500 sur le territoire malien », son entourage précisant toutefois que « les combats continuaient » dans la zone de l'aéroport et du pont de Gao où « les tensions restent vives ». « Les terroristes djihadistes n'ont pas désarmé », a dit aussi l'entourage de M. Le Drian. « Les terroristes djihadistes qui ont affronté les armées malienne et française ont vu nombre de leurs moyens mobiles et de leurs sites logistiques détruits », affirme en outre dans son communiqué le ministre. Il « adresse ses plus vives félicitations aux militaires français ayant rempli ces dernières heures avec succès la mission qui leur a été confiée ».
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15h41 : « Harcèlement par des éléments terroristes » dans la zone de Gao -Des « éléments terroristes » menaient « sporadiquement » samedi des « opérations de harcèlement » dans la zone de Gao, où des forces françaises ont pris le contrôle de l'aéroport et du pont Wabary sur le fleuve Niger, a indiqué l'Etat-major des armées françaises. « Il n'y a pas de combat à proprement parler » dans cette région du nord-est malien, a précisé un porte-parole de l'Etat-major, « mais sporadiquement, des opérations de harcèlement avec des éléments terroristes qui ouvrent le feu sur nos positions après s'être abrités dans des zones urbaines ».
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15h32 : Le MNLA exclut de s'allier à l'armée -Un dirigeant des rebelles touaregs du Mali a exclu toute alliance avec l'armée malienne et la force africaine de la Cédéao, disant craindre des exactions contre des Maliens à la peau claire, assimilés aux jihadistes du nord, dans des déclarations publiées samedi à Alger. Le porte-parole du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), Hama Ag Sid Ahmed, a déclaré dans un entretien publié par le journal Le Soir d'Algérie que le président de son mouvement, Bilal Ag Achérif, avait « expliqué très clairement que le MNLA ne s'allierait pas à la Cédéao ». « Nous estimons que ces forces, pilotées par l'armée malienne, ne connaissent pas la région et elles risquent fort de s'engager dans une guerre contre la +peau blanche+ », a-t-il ajouté.
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Les troupes françaises et maliennes ont repris l'aéroport de Gao, dans le nord du Mali, une ville contrôlée jusqu'ici par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Elles avaient repris hier la localité de Hombori sur la route de Gao.
14h14 : Des troupes tchadiennes au Niger se positionnent près du Mali -Des troupes tchadiennes stationnées au Niger pour une possible intervention au Mali se sont positionnées samedi à Ouallam, à une centaine de km au nord de Niamey, s'approchant de la frontière malienne, a-t-on appris de source sécuritaire nigérienne. « Les Tchadiens sont arrivés sur le camp de Ouallam », a indiqué cette source. Parallèlement, une partie des troupes nigériennes qui étaient cantonnées à Ouallam depuis plusieurs jours « sont ressorties du camp en 4x4 avec des armes et se dirigent vers Niamey », a-t-elle affirmé.
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12H28 : Des soldats français et maliens ont pris samedi le contrôle de l'aéroport de Gao, un bastion des islamistes du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao) situé à 1.200 km au nord-est de Bamako. « Les forces maliennes et françaises sécurisent l'aéroport de Gao et le pont Wabary de Gao. Ces deux endroits stratégiques sont sous contrôle des forces malienne et française », a déclaré une source à l'AFP. L'aéroport se situe à environ 6 km à l'est de Gao. Le pont est lui placé à l'entrée sud de la ville. La source de sécurité n'a pas fait état de combats. Selon d'autres sources, la plus grande partie des combattants islamistes avaient évacué la ville ces derniers jours, remontant vers l'extrême-nord-est du Mali pour échapper aux frappes aériennes françaises. Les positions des islamistes à Gao ont été pilonnées par l'aviation française, notamment par des avions de combat Rafale, qui visaient « des camps d'entraînement, des infrastructures et des dépôts logistiques constituant les bases arrière des groupes terroristes », selon Paris