ALERTE / Mali : La force française portée à 3.700 hommes

Jan 24, 2013 - 04:30
Jan 24, 2013 - 23:28
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Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, indique que sur les 3.700 hommes engagés, 2.400 sont déployés au sol. L'aviation française a frappé « avec succès » des positions des groupes islamistes dans le nord du pays.
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AFP
20h17 : 3.700 soldats français déployés-Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé jeudi soir que 2.400 soldats français étaient désormais déployés sur le sol malien, dans le cadre de l'opération Serval déclenchée il y a deux semaines.« Depuis le 11 janvier la France est engagée dans une intervention au Mali contre les groupes jihadistes qui voulaient faire de ce pays un sanctuaire terroriste », a dit M. Le Drian à l'occasion de ses voeux à la presse au ministère. « Au moment où je prends la parole, ce sont 3.700 militaires français, dont 2.400 au sol, qui prennent part aux cotés des forces armées maliennes et des premiers éléments de la Misma (la force ouest-africaine, ndlr) à des combats décisifs contre les jihadistes », a-t-il ajouté.
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19h56 : La Libye renforce la sécurité sur ses installations pétrolières - La Libye a décidé de renforcer la sécurité sur ses sites pétroliers, après la prise d'otages meurtrière sur un champ gazier en Algérie et l'intervention militaire française au Mali, ont indiqué des sources des services de sécurité. « La Garde des installations pétrolières a été chargée officiellement de protéger les champs pétroliers situés sur les frontières avec la Tunisie, l'Algérie et le Niger », a indiqué le colonel Ahmed Khalifa al-Khabachi cité par l'Agence libyenne Lana. Selon lui, les membres de cette Garde se sont déployés à l'intérieur et à l'extérieur des champs pétroliers pour parer à toute menace.
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19h54 : Areva a renforcé la sécurité de ses sites au Niger - Le président d'Areva Luc Oursel a affirmé sur BFM Business que le groupe nucléaire français avait renforcé ses mesures de sécurité au Niger où il poursuit ses activités minières, en dépit de l'intervention de la France au Mali. « Nous sommes amenés à renforcer nos mesures de sécurité (...) pour tenir compte de cette situation », a dit M. Oursel, ajoutant que « nous continuons à opérer au Niger nos activités minières en ce moment ». Il n'a pas souhaité s'exprimer sur des informations de presse révélant que les forces spéciales françaises vont sécuriser les mines d'uranium du groupe au Niger, pays frontalier du Mali. « Sur tous ces sujets de sécurité, vous comprenez bien qu'une partie de l'efficacité c'est évidemment la confidentialité » a-t-il précisé.
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18h47 : Des soldats burkinabés déployés à Markala - Un contingent de 160 soldats burkinabés membres de la Misma, la force ouest-africaine au Mali, a été le premier jeudi à rejoindre les forces françaises et maliennes dans la ville de Markala, à environ 240 km au nord-est de la capitale malienne Bamako, pour faire face aux insurgés islamistes qui contrôlent depuis le printemps dernier le nord du pays.
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18h22 : La Mauritanie agira pour protéger son territoire -Le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a affirmé qu'il allait agir « pour la défense de l'intégrité territoriale et des citoyens » de son pays, face aux « groupes extrémistes » présents au Mali voisin. « Nos relations historiques, culturelles, et nos longues frontières communes avec le Mali nous imposent la protection de nos intérêts communs en tête desquels figurent le maintien de la sécurité et de la paix sur nos frontières », a expliqué M. Aziz, au cours d'une intervention publique à Tichitt (centre). Le président mauritanien a rappelé que son pays a été le premier à sonner l'alarme sur l'aggravation continue de la situation sécuritaire dans le nord du Mali du fait des « groupes extrémistes qui y ont été laissés régner en maîtres ».
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17h16 : L'ambassadeur du Nigeria au Canada juge qu'Ottawa n'en fait pas assez -L'ambassadeur du Nigeria à Ottawa appelle le gouvernement canadien à accélérer et augmenter sa contribution à l'intervention internationale conduite au Mali, estimant que le prêt d'un avion de transport militaire n'était « pas suffisant », dans une interview. Ottawa avait mis à la disposition de l'armée française, pour une semaine, un appareil de transport C17, mais ce délai s'est écoulé sans que le cabinet de M. Harper n'ait précisé ses intentions, alors que Paris et l'Union africaine ont déjà demandé un plus grand effort. « Plutôt que d'attendre que les choses empirent, c'est maintenant qu'il faut agir avec une réponse plus audacieuse », a déclaré au Globe and Mail l'ambassadeur Ojo Maduekwe. L'envoi d'un seul appareil « n'est pas suffisant », a-t-il jugé.
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AFP
15h51 : Bombardements français près de Gao -L'aviation française a frappé dans la nuit les positions des groupes islamistes armés dans le nord du Mali, à Ansongo, à 80 km au sud de Gao, près de la frontière nigérienne, a-t-on appris de sources concordantes. « Dans la nuit de mercredi à jeudi, les avions de l'armée française ont attaqué avec succès des positions des islamistes à Ansongo et près de cette ville. Ce sont des frappes très précises qui ont causé des dégâts chez l'ennemi », a déclaré un responsable de l'armée malienne. Des bases situées dans le village de Seyna Sonraï, à 5 km d'Ansongo, ont aussi été détruites, selon cette source. L'information a été confirmée par une source de sécurité nigérienne, citant des voyageurs, venus jeudi de la localité: « les deux principales bases des islamistes à Ansongo, ont été détruites par l'aviation française », et un dépôt d'armes et de carburant ont été touchés, selon elle.
  Le Mouvement islamique de l'Azawad, qui se sépare du groupe armé Ansar Dine, prône la mise en oeuvre d'un dialogue. Sur le terrain, l'armée française monte en puissance. Le coût actuel de l'opération Serval est chiffré à 30 millions d'euros.
14h43 : Des partis politiques algériens demandent au pouvoir en place à Alger d'interdire le survol du territoire algérien par les avions de chasse français et appellent à l'arrêt de l'intervention militaire française au Mali. Ces formations politiques, parmi lesquelles le Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste), réclament « la fermeture de l'espace aérien algérien aux avions militaires français et non français ». Le parti islamiste Ennhada et huit autres organisations de tous bords ont signé le cexte, transmis à l'AFP. Le MSP est la principale formation de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) islamiste qui regroupe Ennahda (Renaissance) et le Mouvement El Islah (Réforme), et n'a décroché que 47 sièges sur 462 lors des élections législatives du 10 mai 2012.
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14h42 : Les Français au Mali conscients « du risque d'être une cible » - L' »essentiel de la communauté française est restée » au Mali, mais cette communauté est consciente du « risque d'être une cible » d'actes terroristes, a affirmé le député PS des Français de l'étranger (Maghreb, Afrique de l'ouest) Pouria Amirshahi, de retour d'une visite à Bamako. « L'essentiel de la communauté française est restée (au Mali) et elle est restée, y compris après le déclenchement des opérations militaires (le 11 janvier). Ceux qui devaient partir sont déjà partis après le coup d'Etat et les événements de mars 2012 », a déclaré à la presse le député. « Chacun a en tête qu'il y a un risque particulier d'être une cible quand on est français (...) Il n'y a pas de paranoïa mais les gens sont vigilants », a-t-il ajouté. « On l'a bien vu en Algérie et dans d'autres endroits, il y a des tentatives de réponse à notre intervention au Mali qui peuvent s'exprimer par des actes terroristes », a-t-il noté.
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AFP
13h11 : Les soldats tchadiens en route pour le Mali -Un important convoi de blindés et d'autres véhicules transportant des soldats tchadiens destinés au Mali est arrivé à Niamey, ont indiqué des habitants. « Nous avons vu une importante colonne de chars et de véhicules chargés de soldats tchadiens et de matériel entrer dans le camp de la gendarmerie », a déclaré un habitant du Koiré-Tégui, quartier populaire dans la périphérie nord de Niamey, qui abrite un immense camp de la gendarmerie. Ce camp, devant lequel était massée une foule de curieux, est situé sur la route menant à la ville de Ouallam, à une centaine de kilomètres au nord de Niamey, dans une région frontalière du Mali. Le bataillon de 500 soldats nigériens appelé au Mali est cantonné à Ouallam.
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12h09 : Le Japon confirme la mort d'un dixième ressortissant à l'occasion de la prise d'otages par un commando islamiste sur le site gazier d'In Amenas, au sud de l'Algérie. « Nous avons identifié le dernier corps manquant », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga. « Nous avons ainsi confirmé la mort de 10 Japonais », a-t-il ajouté devant la presse.
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11h15 : In Amenas: la Norvège évoque des complicités intérieures - Le commando islamiste à l'origine d'une spectaculaire prise d'otages sur le site gazier algérien d'In Amenas disposait vraisemblablement de complices à l'intérieur, a indiqué le ministre norvégien des Affaires étrangères cité jeudi par un journal. « Nous avons des rapports selon lesquels les terroristes avaient des personnes à l'intérieur qui ont préparé le terrain dans la durée », a déclaré Espen Barth Eide au tabloid norvégien Verdens Gang (VG). « Ils avaient par exemple prépositionné du matériel sur le site », a-t-il dit.
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11h04 : L'image de François Hollande n'a pas changé suite au Mali -La gestion du conflit malien par le président de la République a eu un impact limité sur l'opinion, 60% des Français déclarant qu'elle n'a changé ni en bien ni en mal l'image qu'ils ont de François Hollande, selon un sondage BFMTV-CSA. Ils ne sont que 19% à affirmer qu'elle a changé en bien, 10% répondant qu'elle a changé en mal et 11% ne se prononçant pas. Le sentiment d'une image inchangée se vérifie dans toutes les catégories de la population. La proportion de sondés affirmant que l'image qu'ils ont du chef de l'Etat s'est améliorée atteint ses plus hauts niveaux chez les hommes (27%), les personnes âgées de plus de 65 ans (28%) et les catégories socioprofessionnelles supérieures (22%).
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AFP
9h52 : Le groupe MIA prêt à « une solution pacifique » - Un nouveau groupe, le Mouvement islamique de l'Azawad (MIA), issu d'une scission d'avec le groupe islamiste armé Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), s'est créé au Mali et a annoncé dans un communiqué reçu par l'AFP qu'il veut « aller vers une solution pacifique ». « Le MIA affirme de la manière la plus solennelle qu'il se démarque totalement de tout groupe terroriste, condamne et rejette toute forme d'extrémisme et de terrorisme et s'engage à les combattre », affirme le communiqué qui ajoute: « Composé exclusivement de nationaux (maliens) le MIA réaffirme son indépendance et sa volonté à aller vers une solution pacifique » à la crise au Mali. Cette scission intervient près de deux semaines après le début de l'intervention militaire française au Mali. Le nouveau groupe « lance un appel aux autorités maliennes et à la France pour un arrêt des hostilités dans les zones que nous occupons, à savoir les régions de Kidal et Ménaka (nord-est du Mali) et (pour) créer un climat de paix qui va nous permettre d'aller vers l'établissement d'un dialogue politique inclusif ». Le MIA a été créé à l'issue « de plusieurs jours de débats et de concertation » des cadres, notables et combattants « de l'aile modérée » d'Ansar Dine, un mouvement dirigé par un ex-rebelle touareg malien, Iyad Ag Ghaly.
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9h41 : Les ex-otages nippons en route vers le Japon -Un avion gouvernemental japonais a quitté matin Alger pour rapatrier au Japon les sept rescapés nippons de la prise d'otages du site gazier d'In Amenas, ainsi que les dépouilles de neuf autres, a indiqué le gouvernement japonais. Arrivé la veille, l'appareil spécial a décollé d'Alger vers 6H00 locales (14H00 à Tokyo, 07H00 GMT), avec à bord le vice-ministre japonais des Affaires étrangères Shunichi Suzuki, lequel s'était rendu en Algérie porteur d'un message du Premier ministre Shinzo Abe et pour rencontrer le Premier ministre algérien. Le vol est attendu à l'aéroport de Tokyo-Haneda vendredi vers 07H00 locales (jeudi 22H00 GMT).
  Par Les Echos |

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