En toute vérité : Le coup d'Etat manqué du 10 janvier 2013 de Oumar Mariko et complices dont Iyad Ag Ghali et autres Copam... "Nous ne déstabilisons pas le Mali, mais nous déstabilisons leur régime"

Jan 27, 2013 - 22:23
Jan 28, 2013 - 03:18
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L'aveu est de taille, il est de Oumar Mariko, le 10 janvier 2013 sur France 24.           [caption id="attachment_84224" align="aligncenter" width="610"] Oumar Mariko, Sadi[/caption]        En effet cet homme est le vrai investigateur inspirateur du coup d'Etat du 22 mars 2012 après un long travail de désinformation, de manigances, de manipulations au sein des forces armées du Mali, démunies, sous équipées et démoralisées. Il a trouvé la faille au sein de la troupe, s'y est engouffré et installé, semant la zizanie par le mensonge et la corruption. Il s'est présenté comme le seul recours des soldats, s'occupant des blessés, consolant les familles, lui l'ami de la veuve et de l'orphelin. Il a même arrangé des évacuations sanitaires sur le Maroc… C'est dire. De l'autre côté, il suscite les marches des femmes et des jeunes de Kati sur le Palais présidentiel, inspire les casses qui s'en suivirent, et organise la chienlit jusqu'à la chute du régime d'Att… On connaît la suite : la CEDEAO s'oppose au putsch, suivie par toute la Communauté internationale et impose à la fin la solution, d'où sont exclus Oumar Mariko et ses amis. L'année 2012 se termine avec un Président de la République par Intérim et des institutions solidement installés et au travail pour libérer notre septentrion aux mains des amis de Mariko qui ne manquera d'ailleurs aucune occasion de se concerter avec eux (deux fois à Niafunké le 21 juillet 2012 à la tête d'une délégation de la Copam et le 17 septembre 2012 avec deux officiers de l'armée malienne et l'actuel ministre du Tourisme, comme indiqué dans l'Indépendant du vendredi 25 janvier 2013). Ces institutions constitutionnelles ne conviennent point à cet amateur invétéré des putschs et régimes d'exceptions depuis 1991, ce zélateur effréné des Kadhafi, Moussa Dadis Camara et autres Laurent Gbagbo, tous des putschistes  qui ont fini en enfer. En ce mois de janvier 2013, après avoir organisé l'élimination du Premier ministre Cheick Modibo Diarra, il passe à la vitesse supérieure en tentant de déstabiliser et faire chuter le Président de la République par Intérim et toutes les institutions après les avoir contestés juridiquement en vain devant la Cour de la CEDEAO qui l'a débouté. Toutes ces inerties pour enfin installer le régime d'exception auquel il a tant rêvé et où il pourra enfin assouvir sa soif de pouvoir et de vengeance ! Malheureusement pour lui et heureusement pour le Mali, Dieu Le Tout Puissant n'a jamais abandonné ce vieux pays. Leur sit-in du mercredi 9 janvier 2013 et leur marche avec casse du 10 janvier 2013 ne connurent pas un franc succès malgré le rappel des troupes hamallistes et des petits enfants de l'AEEM ou ce qui en reste et des individus armés et cagoulés. Quant à Iyad Ag Ghali son frère siamois, il avait fait sa part de boulot en s'emparant de Konnan en fin de matinée. Le plan diabolique Nord-Sud était en place comme en janvier et mars 2012. A Bamako, dans la soirée du 10 janvier 2013, il fallait exécuter l'ultime phase du complot en investissant la résidence du Président de la République par Intérim Dioncounda Traoré. Dieu Le Tout Puissant s'y opposa catégoriquement et doublement ! Dans la foulée, il dressa au Nord devant les djihadistes les hommes de François Hollande le vrai Malien et au Sud à Bamako une dissuasion ferme et efficace fit évacuer illico presto la résidence présidentielle. Le Mali a frôlé la catastrophe mais ce pays est béni, les mannes et bénédictions des ancêtres l'ont une fois de plus sauvé. Les professionnels du putsch ont été renvoyés à leurs études mais pour combien de temps ? La Communauté internationale doit protéger les institutions de la Transition qui découlent de la Constitution, pour que le gouvernement puisse enfin s'atteler à la mise en œuvre de sa feuille de route. Le gouvernement doit veiller à la loyauté des soldats sur le front, s'assurer que nos troupes ne sont pas toujours infiltrées par ce mauvais génie, ennemi déclaré de la libération de notre pays donc de tous ceux qui peuvent nous aider. Contrôler qu'il n'aille pas sur le front, commanditer des opérations type représailles ou exécutions sommaires pour ternir l'image de l'armée, de la reconquête qui se fait malgré lui, et celle du Mali. Les enquêtes doivent être de manière professionnelle et internationale. Toutes les personnes qui ont subi des dommages physiques et/ou matérielles depuis janvier et mars 2012 doivent sans tarder déposer leur plainte contre cet aventurier cynique auprès du Tribunal de la Commune III qui sert de relais au Mali à la Cour Pénale Internationale (CPI). Il faut qu'il ait le sort qu'il mérite. Il nous faut préserver notre reconquête, notre amitié avec la France, la CEDEAO et l'ONU, notre honneur et notre dignité. Soyons vigilants, la bête n'est pas encore morte, même si elle est à terre. DUGUFANA

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