En un mot : 100 morts qui attendent l’Assemblée nationale

[caption id="attachment_769712" align="alignleft" width="200"] Dramane Alou Koné[/caption] Même si on ne saura jamais le nombre exact des morts dans les affrontements du 21 mai 2014 à Kidal, les proches des victimes sont décidés à savoir le responsable ou les responsables de cette offensive ratée des forces armées et de sécurité. Ils sont en train de s’organiser pour obliger la commission d’enquête parlementaire à rendre publiques les conclusions de ses investigations bouclées depuis plusieurs mois mais prises en otage par les conflits entre le président Niamé Kéita et des députés, précisément de l’Asma  de l’ancien  ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumeylou Boubèye Maïga. Au Parlement, on n’hésite plus à évoquer des cas de corruption politique pour étouffer une affaire pour laquelle plus de 100 morts attendent la vérité pour reposer en paix. En tout cas, on ne peut pas éternellement continuer à étouffer cet autre scandale qui a infligé à notre pays sa plus grave humiliation. DAK