ENI : Les enseignants en grève de 48 heures

Mar 1, 2011 - 18:30
Mar 1, 2011 - 18:30
 0  6

Les cours sont arrêtés à l’Ecole nationale d’Ingénieur Abdrahamane Baba Touré (Eni-ABT) depuis hier. Les raisons de cet arrêt sont liées au fait que, c’est le comité syndical du Syndicat national de l’enseignement supérieur(Snesup) qui est grève de 48 heures (1er et 2 mars 2011). Leurs revendications concernant certaines doléances dont ils souhaitent obtenir satisfaction. L’on notre en premier lieu, l’adoption des textes de l’école comme les arrêtés fixant les conditions de nomination du directeur du conseil d’administration, et le règlement intérieur de l’école.

De plus, les enseignants de l’Eni-ABT réclament la connexion des bureaux, les laboratoires et départements d’études et de recherche (Der); le paiement intégral pour tous les travailleurs concernés par les compensassions financières des deux mois de vacances statutaires (Août et septembre 2010); le paiement des heures supplémentaires du deuxième semestre de l’année universitaire 2009-2010; la mise en place de la commission de gestion des heures supplémentaires. « Nous avons décidé de déclencher cette grève de protestation, car les autorités n’ont pas réagit à notre préavis de grève que nous avons déposé auprès d’elles depuis le 8 février dernier », nous a fait savoir le secrétaire général du comité Snesup de l’Eni, Oumar Guédiouma Traoré.

Cette cessation de travail ne jouera t- elle pas sur l’année universitaire 2010-2011 surtout qu’elle a commencé très tardivement? Est-ce qu’on se dirige vers une perturbation des cours comme l’année dernière ? Telles sont entre autres les questions que nous avons posé au premier responsable du comité Snesup de l’Eni. « Nous sortons malgré nous-mêmes. Mais l’indifférence des autorités à notre égard et à nos doléances, nous oblige à sortir », a martelé avec mécontentement Oumar Guédiouma. Et de poursuivre « nous continuerons notre combat, nous ne baisserons jamais les bras, nous allons mener d’autres mouvements jusqu’à la satisfaction totale de nos revendications », a insisté le secrétaire général.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que contrairement aux années précédentes où les cours ont débuté le 1er octobre, cette année, elle s’est effectuée en janvier dernier. Et jusqu’ici, il faut souligner les étudiants de la première année de l’année universitaire 2009-2010, n’ont pas terminé totalement les évaluations de 2010. Il faut le dire, il n’est dans l’intérêt de personne que les cours continuent à être perturbé vu le retard qu’à déjà accusé l’école. Pour éviter d’emboiter le pas de trouble de l’année dernière, les protagonistes doivent vite s’assoir et discuter pour trouver un terrain d’entente.

Hadama B. Fofana

 

"

Quelle est votre réaction ?

like

dislike

love

funny

angry

sad

wow