Entrenous: GUN : le cas Cheick Modibo !
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Dioncounda Traoré, président de la Transition[/caption]
Le Président de la République, Pr Dioncounda Traoré a terminé, samedi dernier, 4 août 2012 la série de consultations avec les différentes composantes de la nation qu’il a entamée dès son retour de Paris où il était parti se faire soigner après son agression lâche et barbare, le 21 mai dernier au Palais de Koulouba.
Si le chef de l’Etat a tenu à échanger avec ses interlocuteurs sur les propositions contenues dans son adresse à la nation du 29 juillet, la formation d’un Gouvernement d’union nationale a occupé une large place dans les discussions. Le sujet pouvait difficilement être évité dans la mesure où le maintien du Premier ministre de transition de pleins pouvoirs à son poste alimente les débats dans les états-majors des groupements politiques créés au gré des événements du 22 mars, mais aussi un peu partout dans la capitale.
Le cas Cheick Modibo, l’homme des mutins putschistes de Kati et de la Cedeao est devenu une équation dont la résolution est désormais confiée au Docteur de Koulouba, spécialiste en « Mathématiques Pures ». Déjà, le président de la République a une idée de ce qu’il va décider dans l’intérêt supérieur du Peuple dont il est temps d’abréger la souffrance.
Quelle est la position des regroupements politiques ? A la convergence pour sauver le Mali (Csm) dont le coordinateur est l’honorable Me Mountaga Tall, on joue la carte de Dioncounda et Cheick Modibo afin de consolider les acquis pour une transition apaisée. Chez les amnésiques de la Coalition des organisations patriotiques (Copam), le seul regroupement à ne pas reconnaitre la légitimité de Pr Dioncounda Traoré comme Président de la République, le Premier Ministre bénéficie d’un appui conséquent comme en témoignent leurs rencontres officieuses. « Le départ de Cheick Modibo Diarra équivaut à un nouveau coup d’Etat », nous a confiés au cours du week-end un homme politique plusieurs fois candidat à l’élection présidentielle qui a préféré prendre ses distances avec les regroupements politiques, malgré son soutien aux putschistes de Kati.
La Force pour la réconciliation, la démocratie et la paix (FRDP Mali Ko) de Dr Modibo Soumaré se montre favorable au maintien du Premier ministre. L’alliance pour la démocratie et la République (ADR) de Pr Younouss Hamèye Dicko abonde dans le même sens.« Le FDR se félicite de l’annonce de la formation d’un gouvernement d’union nationale tout en souhaitant vivement que ce Gouvernement soit dirigé par un nouveau Premier Ministre compétent, rassembleur et capable d’atteindre les objectifs de la Transition à savoir la reconquête du Nord et l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes. » Voilà la position du Front Uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) dans un document de deux pages qui contient leurs observations et amendements suite aux propositions faites par le Président de la République. Avec l’omnipotence des mutins putschistes de Kati et de quelques agitateurs dont les agissements sont tolérés, Cheick Modibo Diarra apparait comme «un mal nécessaire ». Car à force de trop s’acharner contre le beau- fils de Moussa Traoré, les démocrates et républicains risquent de faire de lui un martyr aux yeux d’une certaine opinion, qui s’est laissé séduire par son discours à la fois nationaliste et populiste.
Dans son difficile apprentissage des notions les plus élémentaires de la gestion des affaires publiques sur fond d’influence des mutins putschistes de Kati, Cheick Modibo Diarra a eu tort d’affronter les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique ouest (Cedeao) et les partenaires techniques et financiers. Ses atermoiements, ses erreurs d’appréciation et ses bourdes à l’égard de nombreux partenaires stratégiques du Mali sont au compte de son immaturité politique. Le Martien doit apprendre à parler, agir et réfléchir en chef. Et non comme un homme de la rue.
Par Chiaka Doumbia
Dioncounda Traoré, président de la Transition[/caption]
Le Président de la République, Pr Dioncounda Traoré a terminé, samedi dernier, 4 août 2012 la série de consultations avec les différentes composantes de la nation qu’il a entamée dès son retour de Paris où il était parti se faire soigner après son agression lâche et barbare, le 21 mai dernier au Palais de Koulouba.
Si le chef de l’Etat a tenu à échanger avec ses interlocuteurs sur les propositions contenues dans son adresse à la nation du 29 juillet, la formation d’un Gouvernement d’union nationale a occupé une large place dans les discussions. Le sujet pouvait difficilement être évité dans la mesure où le maintien du Premier ministre de transition de pleins pouvoirs à son poste alimente les débats dans les états-majors des groupements politiques créés au gré des événements du 22 mars, mais aussi un peu partout dans la capitale.
Le cas Cheick Modibo, l’homme des mutins putschistes de Kati et de la Cedeao est devenu une équation dont la résolution est désormais confiée au Docteur de Koulouba, spécialiste en « Mathématiques Pures ». Déjà, le président de la République a une idée de ce qu’il va décider dans l’intérêt supérieur du Peuple dont il est temps d’abréger la souffrance.
Quelle est la position des regroupements politiques ? A la convergence pour sauver le Mali (Csm) dont le coordinateur est l’honorable Me Mountaga Tall, on joue la carte de Dioncounda et Cheick Modibo afin de consolider les acquis pour une transition apaisée. Chez les amnésiques de la Coalition des organisations patriotiques (Copam), le seul regroupement à ne pas reconnaitre la légitimité de Pr Dioncounda Traoré comme Président de la République, le Premier Ministre bénéficie d’un appui conséquent comme en témoignent leurs rencontres officieuses. « Le départ de Cheick Modibo Diarra équivaut à un nouveau coup d’Etat », nous a confiés au cours du week-end un homme politique plusieurs fois candidat à l’élection présidentielle qui a préféré prendre ses distances avec les regroupements politiques, malgré son soutien aux putschistes de Kati.
La Force pour la réconciliation, la démocratie et la paix (FRDP Mali Ko) de Dr Modibo Soumaré se montre favorable au maintien du Premier ministre. L’alliance pour la démocratie et la République (ADR) de Pr Younouss Hamèye Dicko abonde dans le même sens.« Le FDR se félicite de l’annonce de la formation d’un gouvernement d’union nationale tout en souhaitant vivement que ce Gouvernement soit dirigé par un nouveau Premier Ministre compétent, rassembleur et capable d’atteindre les objectifs de la Transition à savoir la reconquête du Nord et l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes. » Voilà la position du Front Uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) dans un document de deux pages qui contient leurs observations et amendements suite aux propositions faites par le Président de la République. Avec l’omnipotence des mutins putschistes de Kati et de quelques agitateurs dont les agissements sont tolérés, Cheick Modibo Diarra apparait comme «un mal nécessaire ». Car à force de trop s’acharner contre le beau- fils de Moussa Traoré, les démocrates et républicains risquent de faire de lui un martyr aux yeux d’une certaine opinion, qui s’est laissé séduire par son discours à la fois nationaliste et populiste.
Dans son difficile apprentissage des notions les plus élémentaires de la gestion des affaires publiques sur fond d’influence des mutins putschistes de Kati, Cheick Modibo Diarra a eu tort d’affronter les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique ouest (Cedeao) et les partenaires techniques et financiers. Ses atermoiements, ses erreurs d’appréciation et ses bourdes à l’égard de nombreux partenaires stratégiques du Mali sont au compte de son immaturité politique. Le Martien doit apprendre à parler, agir et réfléchir en chef. Et non comme un homme de la rue.
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