Entrenous : Massacres d’Aguelhoc

Fév 24, 2012 - 11:55
Fév 24, 2012 - 11:55
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La commission d’enquête n’a pas tout dit! La commission d’enquête indépendante mise en place par le gouvernement du Mali pour faire la lumière sur les événements survenus à Aguelhoc, le 24 janvier dernier a remis le 21 février dernier son rapport au président dela République, Amadou Toumani Touré. Le communiqué de presse publié par le président de la commission, l’inspecteur général de police, Alioune Badara Diamouténé atteste sur la foi des témoignages que les soldats désarmés ont été froidement abattus par les criminels du Mnla. Cependant, la commission d’enquête n’est pas allée au bout de son courage. Car il est vrai que ces atrocités l’ont choquée. Mais l’opinion n’arrive pas à comprendre comment le capitaine Sékou Traoré et ses hommes se sont retrouvés sans munitions. Les responsabilités devraient être situées et les sanctions tomber. Ces atrocités commises en étroite intelligence avec les Salafistes d’Aqmi selon toute vraisemblance ne laissent plus de doute quant à la bêtise humaine qui habite ces criminels du désert qui ne savent rien faire d’autre de leurs dix doigts que de s’en servir pour voler la vie ou les biens de leurs prochains.  Malgré les dénégations de certains diplomates notamment mauritaniens, les informations publiées et les témoignages recueillis attestent bel et bien que les extrémistes d’Aqmi ont participé aux côtés des voyous du mouvement terroriste aux barbaries dignes d’autres temps qui ont eu lieu à Aguelhoc. Mais au fait, quel est le vrai visage des apatrides du Mnla qui ne se contentent plus de s’attaquer aux seuls militaires ou cibles militaires ? Sinon comment expliquer l’assassinat lâche, horrible, ignoble du chef de village de Hombory, Moussa Balobo Maïga ? Pourquoi lui ? En plus de lâches assassinats, ces bêtes inhumaines poussent le cynisme jusqu’à vouloir opposer les tribus de la communauté malienne. Avant de s’offrir la tête d’une certaine opinion internationale en se faisant passer pour une minorité ethnique persécutée. Cela avec la complicité de journalistes de grandes stations internationales, incultes ou nostalgiques de la fameuse théorie éculée des ‘’hommes bleus’’. Foutaises. C’est plutôt le loup qui crie au loup en jouant à l’agneau! La composition même du bureau de ce mouvement terroriste est largement révélatrice de son caractère xénophobe et tribale. Le ministre français de la coopération, Henry Raincourt a eu au moins l’honnêteté intellectuelle de reconnaitre dans une interview accordée à Radio France Internationale (RFI), le 13 février dernier que les apatrides du mouvement terrorisme du Mnla ne représentent qu’une très petite partie des populations de l’Azawad où cohabitent depuis des siècles, arabe, peuhl, songhaï, touareg, maure, bambara. Le fait de s’attaquer à des arabes ou à d’autres tribus touaregs qui ont refusé d’adhérer à leur aventure suicidaire est une preuve supplémentaire que les aventuriers du Mnla veulent opérer une épuration ethnique. Contrairement à certains médias manipulés et corrompus à la solde d’intérêts sordides, le Mali ne persécute aucune ethnie, aucune tribu en raison de la couleur de sa peau. De là où ils résident, nos compatriotes appellent de leurs vœux l'Etat à reprendre le contrôle de la situation. De même, ceux qui sont restés parce que leurs villes sont en proie au pillage et à la délinquance par les terroristes du Mnla. Les bandits armés du Mnla volent, tuent des animaux et détruisent des biens publics, des installations téléphoniques. Partout où ils passe n’ont semé que désolation et consternation. Par Chiaka Doumbia    

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