Fait divers : A Faladié, un homme fait passer sa deuxième femme pour une locataire dans la cour de sa première épouse

Juin 13, 2012 - 20:54
Juin 13, 2012 - 18:00
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A Faladiè, Boubou a construit une villa dans laquelle il vivait tranquillement avec son épouse Mabo, en compagnie de locataires. La vie suivait son cours normalement pour le couple, jusqu’à ce jour où tout devait basculer car notre homme fera passer sa deuxième pour une locataire dans la maison. Malgré le fait que Boubou rentrait tard de temps à autre, Mabo n’avait d’yeux que pour celui qu’elle chérissait. Elle n’osait pas aussi demander des comptes à son époux qui, dans ses excursions noctambules, s’activait d’abord à envoyer les filles en l’air pour rentrer ensuite à la maison à une heure tardive. Au fil du temps, vu la fréquence des entrées nocturnes de son époux, Mabo finit par demander un jour le pourquoi de ces escapades tardives. Naturellement, à la place de la vérité, Boubou lui raconta des niaiseries. Mabo avala la couleuvre tout en restant vigilante. Il se trouve que son mari entretenait un deuxième bureau «tous frais assurés» à l’extérieur de la concession familiale. Cette idylle amoureuse avait même donné naissance à un garçon. Comme le poisson pourrit par la tête et que si l’œuf pourrit l’odeur se répand aux alentours, Boubou fut pris en tenaille par la famille de son deuxième bureau qui ne pouvait pas laisser sa fille vieillir à la maison, alors que Boubou ne se décidait pas à faire les choses sérieusement, se contentant tout simplement de venir de temps à autre se rajeunir auprès de leur fille, aux sens propre et figuré. La mère du deuxième bureau ne passa pas alors par quatre chemins pour intimer à Boubou l’ordre de «prendre sa femme». Boubou n’opposa aucun refus car en fin calculateur, il avait son plan. Puisqu’il était bailleur-locataire dans sa propre concession, il mûrit «l’ingénieuse idée» de trouver un toit pour son deuxième bureau dans sa propre concession. Mabo ne sut rien de tout ce manège. Boubou qui avait chez lui un studio libre, fit passer son deuxième bureau pour une locataire. La jeune femme et son enfant logeaient chez Boubou, son amant. A la fin de chaque mois, Boubou s’arrangeait pour donner le prix de la location à son deuxième bureau pour qu’elle le remette à sa femme Mabo, la première femme. Question de tromper la vigilance de cette dernière. Et selon les consignes, le deuxième bureau devait s’arranger pour donner cet argent en l’absence de Boubou. Pour la gymnastique nocturne, cela n’était pas compliqué pour notre homme qui savait que sa femme Mabo dormait généralement tôt. Très souvent, à 21 heures sonnantes, elle est déjà au lit et il suffit pour le  «lapin chaud» d’attendre sagement que Mabo rentre pour élire domicile au deuxième bureau. L’homme «en chaleur» pour ne pas attirer les soupçons, se prêtait à un manège bizarre. Il faisait rentrer sa moto chez sa dulcinée de deuxième. Pour retourner chez sa première, il prenait sa moto, ressortait de sa cour pour démarrer l’engin à l’extérieur afin de rentrer chez lui avec le moteur ronflant, comme s’il venait de la ville. Un soir, les dieux de l’amour lâchèrent Boubou et de fort belle manière. Ce jour- là, notre «ami» est arrivé au deuxième bureau à 21 h. Alors qu’il rentrait dans la chambre, le guidon de la moto fut accroché par le rideau de la porte. Il se trouve qu’au même instant, Mabo sortait de sa chambre pour prendre la bouilloire au dehors. Elle eut le temps de bien voir la moto de son mari qu’elle reconnut automatiquement. A l’intérieur, Boubou se précipita pour fermer la porte à clé. De là, Boubou ne pouvait échapper à sa vue, sauf s’il passait par la fenêtre. Vers les environs de 23h, pas de Boubou. 24 h, rien. Une heure, deux heures du matin, toujours rien. Mabo était pourtant toujours au poste d’observation, sans broncher, luttant contre le sommeil et la douleur qui lui tortillaient le cœur. Si Boubou pouvait ne jamais sortir de sa «cachette sexuelle», il l’aurait fait. Mais hélas, l’homme devait aller au boulot. A 7 heures du matin, il pointa le nez dehors. Mabo se leva et frotta ses paupières pour s’assurer qu’elle ne dormait pas et rêvait non plus à cet instant précis. «Est-ce Boubou mon mari ou je me trompe ?», interrogea la femme. Gardant son calme impassible, la réponse de Boubou fut laconique et cynique. «C’est bien moi ton mari. Je viens de chez ma deuxième épouse ». Et boom ! C’est la bagarre ! Destin GNIMADI

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