Fin de course pour un violeur hors du commun : Djoulangoloba arrêté par la police de Kati
L'homme qui semait la terreur dans le milieu de la gente féminine à Kati depuis le début de l'année, Djoulangoloban comme on l'appelle, a été appréhendé, le lundi 3 octobre, après plusieurs tentatives de viol, par la police de Kati.
Depuis le debut de l'année 2011, la police de Kati a enregistré plusieurs plaintes à l'encontre d'un certain Zoumana Coulibaly, célibataire âgé de 25 ans. Un véritable pervers sexuel qui ne résiste pas au charme de la gente féminine. Ce natif de Sirakolola, qui s'est installé dans la ville garnison depuis quelques années, est connu pour être un excellent meunier du coin. Ce qui l'amène à côtoyer les femmes régulièrement dans l'exercice de sa profession. Toutes ces maigres économies partaient ainsi entre les mains de celles - ci. Sans que ses attentes soient comblées. Puisqu'il n'arrivait à mettre aucune d'elle, dans son lit.
Pour satisfaire sa libido, il a commencé à guetter les femmes nuitamment au coin de la rue à l'aide d’une torse solaire. Et lorsqu'il se retrouvait en face de sa proie, il se débarrassait aussitôt de ses vêtements. Il faut signaler que notre chasseur de femme avait plusieurs tours dans son sac. Il prenait souvent le risque d'ouvrir des portes de chambres non fermées à clé. Il s’ aventurait souvent d’aller rejoindre les femmes même sous des moustiquaires.
La nouvelle s'est vite repandue à travers la ville et notre chasseur de femme a été surnommé " Djoulangoloba " à cause de sa propension à se dénuder dès qu’il apercevait la silhouette d’une femme et étant donné que ne connaissait son identité. Il continua ainsi jusqu'au jour où son chemin croisa celui d'une jeune fille du nom de Haoua. C'était dans la nuit du 2 au 3 octobre, quand Zoumana Coulibaly pénétra dans la famille de Souleymane Diarra à Kati Yérémakono, secteur Danielbougou. Il se dirigea vers une chambre occupée par deux sœurs, en l'occurrence Haoua et Aminata. Il s'inséra entre les jeunes filles qui dormaient assez profondément puis commenca à faire des attouchements à Haoua qui pensait au tout début, que c'était sa sœur qui la caressait. Mais lorsqu'il lui est monté dessus et qu’elle a senti de son poids, Haoua comprit qu'elle a à faire à un inconnu. Elle ouvrit les yeux, réalisa la présence d'un homme puis se mit à crier toutes ses forces pour alerter la maisonnée. Le violeur, qui a prit ses jambes à son cou venait d'être identifié par un membre de la famille comme étant " Djoulangoloba ".
Aux premières heures de la matinée, les parents de Haoua se confieront à Bakary Coulibaly, animateur de la radio Benkan de Kati. Ce dernier à son tour rendit publique toute la scène. Haoua, de son côté, n'aura aucune peine à reconnaitre que son violeur est le meunier du coin. Elle en parla à son père. Ces témoignages aideront la police dans ses investigations. Puisque l'animateur de la radio ira informer la police de Kati, laquelle mettra Djoulangoloba sous les verrous.
Au cours des interrogatoires, Zoumana Coulibaly a avoué qu'il a eu à faire plusieurs tentatives de viol à Kati Malibougou, Farada, Yérémakono, et Dougabougou. Partout où il est passé, il a été pourchassé. C'était difficile de mettre la main sur lui parce qu'il se mettait nu pour opérer. Il confessa avoir détourné la femme d'un aventurier dans son village. En dépit de la pression exercée sur lui par ses parents et ceux de la femme, il n'a pas daigné rompre avec cette dernière. Il a fini par s'enfuir avec celle-ci jusqu'à Koulikoro où il faisait le meunier à Huicoma.
Après la fermeture de l'usine, il s'est vu dans l'obligation de renvoyer au village sa concubine pour la simple et bonne raison qu'il n'arrivait plus à subvenir à ses besoins. Au nombre de ses victimes, il a cité deux cas seulement. Il s'agit de la fille d'une vieille femme qu'il a agressée alors qu’elle faisait sa lessive et une autre jeune fille dont il dit que cette dernière était consentante. Il ajoute n'avoir jamais pensé se préserver des maladies sexuellement transmissibles. Djoulangoloba demandera policiers qui l’interrogeaient de l'aider à sortir de cette situation, n’ayant pas lui-même la possibilité de se maitriser. C'est comme si puissante une force qui est en lui le pousse à agir ainsi. La question que l'on est en droit de se poser est de savoir si notre homme n'est pas victime d'un mauvais sort.
En tout cas, il fait partie de la race de grands pervers sexuels prêts à tout pour assouvir leur libido. Depuis son arrestation, c'est tout Kati qui est passé à la police pour voir à quoi il ressemble. Détails importants : aucune femme n'avait auparavant voulu porter plainte contre lui par peur de se faire identifier et le violeur, lui, ne connait pas ses victimes pour la bonne raison qu'il opère toujours dans le noir. La police a compris que ces femmes veulent préserver leur image. Notre passage a coïncidé avec celui d’un groupe de Dougabougou décidé à porter plainte contre lui.
En attendant son déferrement, l'affaire est entre les mains de la police judiciaire pilotée par l'inspecteur de classe exceptionnelle Adama Doumbia et l'inspecteur Saouhibou Traoré sous la houlette du commissaire Tiantio Diarra dit Badra et son adjoint Bakary Koné.
Fatoumata Mah Thiam KONE
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