Formation du gouvernement d'union nationale : Le président de la transition attendu à Bamako ce vendredi

Juillet 26, 2012 - 05:25
Juillet 26, 2012 - 05:25
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[caption id="attachment_73488" align="alignleft" width="350"] Le président malien de la transition Dioncounda Traoré, en convalescence à Paris, multiplie les rencontres politiques. REUTERS[/caption] Selon des sources assez crédibles, le président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré, est attendu à Bamako ce vendredi 27 juillet 2012. Il sera accompagné d'une forte délégation d'experts en matière de sécurité. Ceux-ci seront rejoints par des éléments appartenant à des troupes de la CEDEAO chargés de renforcer la sécurisation des institutions de la transition, dont le président de la République. Après des soins intensifs à l'hôpital du Val de Grâce, suivi de sa convalescence dans la capitale française, le président Dioncounda Traoré, a suffisamment récupéré de l'agression contre sa personne le 21 mai 2012. Il doit entamer sans attendre les consultations afin de former rapidement le gouvernement d'union nationale exigé par la CEDEAO et dont l'ultimatum expire le 31 juillet prochain. Selon nos informations, le président de la transition a le moral très haut et compte courageusement faire face aux missions qui sont les siennes pour sortir le pays de l'ornière.                                                   Bruno DS   Camp des déplacés maliens en Mauritanie: Quand Ansardine soumet les réfugiés à la torture En Mauritanie, des islamistes se réclamant d'Aqmi sèment la terreur dans le camp des réfugiés maliens. Selon des témoignages recueillis sur place, "les maliens ayant quitté le pays à cause de l'occupation illégale des lieux par des bandits et autres mouvements djihadistes subissent toutes sortes de tortures". Les réfugiés sont de Léré, de Goundam et de Rharous. Les djihadistes d'Aqmi, d'après nos informations, soupçonnent certains réfugiés maliens d'être à la solde des  services de renseignement  mauritanien. D'où des arrestations arbitraires avec leur corollaire de  barbarie inhumaine qu'infligent ces hommes sans foi ni loi  à  des personnes innocentes.  Après des châtiments corporels, nos compatriotes sont enfermés dans une cellule de ce centre de détention de fortune, où ils restent sans boire ni manger. D'autres sont conduits vers des destinations inconnues, attachés  à l'aide d'une corde reliée à des menottes suspendues elles aussi  à l'arrière de la voiture, comme au temps de la colonisation. Toujours, selon nos informations, les rescapés de la mort sont en traitement au centre de sante de Bassikounou avec l'aide des autorités maliennes. (Affaire à suivre).                                                                      Alassane DIARRA

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