Fourre-tout : Calendrier électoral Bluff ou réalité?
En tous les cas, les observateurs s’interrogent, car, ils ont l’impression que les Maliens ont été piégés par la communication écrite du Ministre de l’Administration Territoriale et de Collectivités locales, le Général Kaf lors du conseil des Ministres tenu avant le départ de sa Majesté Zounzani 1er pour le pèlerinage à la Mecque. Pour l’heure, on ne retient qu’une simple proposition faite au gofernement (qui l’a entériné) et aux partis politiques qui l’ont quasiment adopté, tout comme l’opinion publique d’ailleurs. Mais, il ne reste qu’une dernière étape à franchir: le décret qui n’est toujours pas adopté en conseil des ministres. Tout le monde parle du calendrier et de l’élection couplée : Référendum-Présidentielle pas en éventualité, mais en fait. En somme le chronogramme électoral est toujours attendu.
UEMOA
Du chemin à faire pour la téléphonie mobile Le coût de la communication entre les pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine est très élevé. Par exemple une communication téléphonique entre le Mali et le Bénin relève du parcours du combattant tant les frais sont assez élevés. Il suffit d’ouvrir la bouche seulement sur son portable en roaming pour se retrouver aussitôt avec une facture de plus de 1000 FCFA. Ce qui n’est chose aisée pour un voyageur en crise d’espèces sonnantes et trébuchantes. Air Mali et ses pauvres petits pains fromagés Voyager dans la sous-région à bord d’un aéronef de la compagnie Air Mali n’est pas chose facile surtout quand on est gros mangeur. Pour le parcours aller et retour Bamako-Cotonou et Cotonou-Bamako, les passagers de la semaine dernière n’ont eu droit qu’à deux petits morceaux de pain qui ne contenaient en tout et pour tout que du fromage. Et c’est ce qu’on appelait déjeuner pour le plan de vol Bamako-Cotonou, le mercredi 09 novembre 2011 et dînée pour le plan de vol Cotonou-Bamako, le samedi 12 novembre 2011. Les passagers ont bien régalé hein ! L’Interconnexion énergétique prise en otage par l’UEMOA L’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine peine à faire bouger le dossier de l’interconnexion énergétique entre ses pays membres en raison de son incapacité d’élire un Président à la tête de sa Commission en remplacement du Malien Soumaïla Cissé. Depuis plus de huit mois Sénégalais et Nigériens s’affrontent pour ce poste. Toutes choses qui ne font que pénaliser la signature des grands contrats de développement sous-régional comme celui de la réalisation des lignes d’interconnexion énergétique entre les pays membres. En attendant les coupures intempestives sont monnaie courante dans nos différents pays.
IBK chez les dragons de l’empire du milieu
Le Président du Rassemblement pour le Mali (RPM) vient de boucler, dimanche, une visite d’une dizaine de jours en République Populaire de Chine. Cette visite intervient au lendemain de la tenue du 3ème congrès ordinaire de son parti et à quelques encablures de son investiture comme candidat officiel du parti des tisserands à l’élection présidentielle de 2012. Son voyage de Pékin n’est pas fortuit au regard de la forte présence de la Chine de Hu Xing Tao dans l’économie malienne. Chercher à gagner la confiance des investisseurs chinois à la veille de la présidentielle de 2012 passe pour être une garantie pour le tisserand en chef qui croit beaucoup à son étoile de gagner la bataille de Koulouba 2012.
Université de Ségou
Enfin, le Joyau ouvrira ses portes
Sauf retournement de situation, la toute nouvelle Université de Ségou entame le dernier virage de son ouverture au grand public, le 05 décembre 2011. Ce sera la première fois qu’une capitale régionale du Mali indépendant abrite une université en bonne et due forme. Le chemin a été assez long pour aboutir à ce dernier virage, d’autant plus que son inauguration était prévue pour 2010. Ce qui n’a pas été possible en raison de l’insuffisance des ressources financières et humaines. Cependant, rien n’indique que ces ressources seront disponibles d’ici l’ouverture prochaine. Néanmoins, le gofernement cherche à se laver les mains pour donner l’impression à l’opinion nationale et internationale que le programme de développement économique et social de sa Majesté Zounzani 1er (PDES) ne laisse pas à la traîne l’école. Toutefois, ces initiatives ne sont-elles pas tardives? ATT ne pouvait-il pas s’y prendre très tôt?
Campagne agricole 2011-2012
Le Ministre évite les champs des malheureux Le Ministre de l’Agriculture, Alhassane Ag Aghatam veut tellement convaincre les Maliens et la communauté internationale de la réussite de la campagne agricole du Mali qu’il choisit soigneusement de ne visiter que les champs des bienheureux, c'est-à-dire ceux qui ont réalisé des récoltes exceptionnelles. Mais, les paysans qui ont tout perdu ont été les laissés pour compte de la visite ministérielle. Pourtant, il existe bien des zones géographiques du pays qui n’ont pas connu une bonne saison pluvieuse. Elles ne méritent pas d’être montrées au grand public à travers le petit écran de la BNI (Boîte Nationale à Images) ? En tous les cas, là où les bienheureux se tapent la poitrine pour exhiber leurs trouvailles, les malheureux ne doivent pas être mis à l’écart.
Réforme constitutionnelle
Quand l’Amsuneem mélange inquiétudes et soutien
Au sortir de son séminaire de la semaine dernière, l’Amical des anciens de l’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali (AMSUNEEM) a émis des inquiétudes par rapport à la réforme constitutionnelle des sa Majesté Zounzani 1er, tout en soutenant cette réforme. N’est-ce pas là une réaction contradictoire par rapport à une réforme qui a été définitivement adoptée par l’Assemblée nationale et qui sera soumise à un référendum l’année prochaine. Parmi les inquiétudes soulevées par les anciens compagnons de feu Abdoul Karim Camara dit Cabral, on note la nomination du Président de la Cour Constitutionnelle par le Président de la République et le flou qui entoure la disposition constitutionnelle sur la poursuite du chef de l’Etat en exercice. Comment peut-on soutenir une réforme constitutionnelle pour ensuite émettre des inquiétudes tout en sachant que le document ne retournera pas au gofernement et à l’Assemblée nationale? C’est à ce jeu contradictoire que l’AMSUNEEM a fini par se positionner en faveur de la réforme. Rappelons que depuis l’avènement de la IIIème République en 1992, les Présidents qui se sont succédés à la tête de la haute juridiction constitutionnelle ont été élus par leurs pairs
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