Fusillade nocturne à Bamako (Sogoniko) : Deux hommes armés attaquent un poste de police

Août 12, 2015 - 20:05
Août 29, 2015 - 06:36
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[caption id="attachment_1103702" align="aligncenter" width="650"]La gare de Sogoniko La gare de Sogoniko où s'est déroulée la fusillade[/caption] Le poste de police de la gare routière de Bamako-Sogoniko a été attaqué cette nuit par deux hommes armés, a constaté maliweb.net sur place. Bamako- Mercredi 12 août 2015, il est 20 heures 30 minutes lorsque deux hommes armés surgissent de l’intérieur de l’auto-gare de Sogoniko pour s’en prendre au poste de police situé à l’entrée de ladite gare. Alors que les boutiques à l’entrée de la gare sont fermées, dans le parage se trouvait un gardien qui n’avait encore pas lui, rangé son petit commerce. Ce dernier,  témoin de la scène qu’il a racontée à notre journaliste et au ministre de la sécurité, allés sur les lieux quelques minutes seulement après l’attaque. « Je les ai vus venir, ils sont au nombre de deux, raconte le témoin. Ils sont tous les deux enturbannés et habillés en pantalons et tee-shirts. » D’où sont-ils venus ? Le gardien répond : « Ils sont venus de l’intérieur de la gare, et ils ont d’abord tiré plusieurs balles en l’air avant de se diriger directement vers le poste de police. Chose qui a effrayé certains policiers non armés assis devant le poste. Malheureusement, un des policiers en poste se trouvant dans le bureau, n’a pu se sauver. » En clair, les tirs de sommation qu’ont faits les bandits dès qu’ils se sont approchés des policiers, ont permis à certains d’entre eux de quitter les lieux sans réagir parce que non armés. Et l’élément qui se trouvait dans le bureau du poste, en voulant réagir, a très vite été neutralisé. » « J'ai vu un policier s’écrouler quand les bandits lui ont tiré dessus, je voulais même le sauver, mais un camarade avec lequel j’étais caché sous le hangar en face, m’a déconseillé », commente ce témoin de la scène. Selon lui, les bandits sont venus de l’intérieur de la gare et y sont retournés. Entretemps, les policiers du 7ème arrondissement alertés, quadrillent le secteur avec plusieurs unités de la gendarmerie et de la garde nationale. Sur place, se trouve la police scientifique qui tente de prélever des indices pouvant déterminer le type d’arme utilisé par les auteurs de la fusillade. Selon un garde en faction, l’ordre a été donné pour que les fouilles se fassent dans toute la gare jusqu’au matin. Il nous revient finalement que les policiers en poste, au nombre de quatre, n’avaient qu’une seule arme en leur disposition. Les enquêtes sont en cours, assure-t-on sur place. Issiaka M Tamboura (maliweb.net)

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