Gbagbo trahi par ses fétiches ?

Capado a publié le 11/04/2011 à 00:04 :‘’ Nous sommes très heureux que notre appel à détruire les monuments de Gbagbo soit entendu. Aujourd’hui, il y a eu destruction de 2 monuments : Cocody Angré : la statue du terminus 81-82 : Yopougon : monument de siporex. Il faut aller jusqu’au bout en détruisant le reste à travers tout Abidjan même s’il faut voter un budget de reconstruction.

Gbagbo a enterré des fétiches sous ces édifices dits publics. Une fois ceux -ci démolis, il sera affaibli et facile à capturer comme un rat d’église. ‘’ Gbagbo est arrêté à 15 heures 20 minutes. Les croyances sont tenaces en Afrique et nul ne peut empêcher des hommes de croire à la force maléfique des fétiches.

L’on nous apprend aussi que Ben Ali porte une attention toute particulière au chiffre 7. En Tunisie, dit-on, rien n’est épargné : Places, marchés, aéroports, billets de banque... Dès l’arrivée au pouvoir de Ben Ali, en 1987, ce chiffre a pris une place prépondérante dans le pays. on s’aperçoit qu’en Tunisie bon nombre d’endroits portent le chiffre 7, comme par exemple : la place du 7 novembre, la rue du 7 novembre, l’université du 7 novembre, l’aéroport international de Tabarka-7 novembre...

On retrouve ce chiffre imprimé au revers de certains billets de banque. ‘’ Malgré toutes ces idoles et mysticismes, Ben Ali a fui et Gbagbo a été arrêté.

Baba Dembélé