Dans l’affaire des «aéronefs affrétés», la Direction de l’Information et des Relations publiques de l’armée (DIRPA) a organisé un point de presse, ce vendredi matin, dans ses locaux. Le point de presse était animé par le Chef d’Etat-major de l’armée de l’Air, le Général de Brigade, Daouda Dembélé.-Maliweb.net- «Il faut préciser qu’il s'agit bien d’un point de presse», débute le Colonel Major Diaran Koné Directeur de l’Information et des Relations publiques de l’armée. Ainsi dit, ainsi exécuté. Aucune question ne sera posée. Le décor campé, le général Daouda Dembélé prend la parole. «Il est normal que les aéronefs de transport militaires soient utilisés par les civils», affirme le conférencier. «Toute personne physique ou morale peut bénéficier du service des aéronefs militaires de transport maliens», ajoute le Général Daouda Dembélé.
Cependant, explique le conférencier, il y a quatre conditions à l’affrètement des aéronefs militaires de transport. D’abord, il faut que l’aéronef soit en bon état. Ensuite, il faut qu’il soit disponible, c’est-à-dire que les missions de l’armée passent avant tout affrètement. Puis, il faut qu’une infrastructure aéroportuaire soit disponible dans la zone. Enfin, l’affrètement est validé par la haute hiérarchie militaire.
Aux dires des conférenciers, l’affrètement contribue au renforcement du lien armée-nation. C’est pourquoi, au-delà des affrètements, l’armée transporte aussi les civils lors de ses déplacements. «L’Etat prend les charges de l’armée à 100%», assure le Col Major Koné. En retour, explique-t-il, l’armée doit rendre service aux populations. Concernant le tweet à l’origine de la polémique, le Général Daouda Dembélé déclare: «Nous avons compris ce que l’intéressé a voulu dire, nous en prenons bonne note».Mamadou TOGOLA/Maliweb.net