Le président IBK est pris en otage par trois groupes de pression qui deviennent nocifs pour son régime. Il y a d’abord, la famille dont la tête de proue semble être Bébé Doc .Celui-ci représente aujourd’hui le plus grand danger pour le vieux, à cause de ses agissements. Son nom circule dans tous les milieux sécuritaires et financiers de la capitale. Il aurait du mal à cacher des ambitions inavouées. Trop pressé, Bébé Doc multiplie les maladresses dont la dernière fut de distribuer à des élèves d’une école de la place des équipements scolaires dont des cahiers à son propre effigie.
Le clan regroupe, des amis et /ou des alliés politiques du président. Il est constitué d’opportunistes dont le but est tout, sauf l’intérêt du Mali. Leur intérêt, c’est de profiter du passage d’IBK à la tête de l’Etat. Beaucoup d’entre eux l’ont successivement fait avec Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré .Ils sont avec tous les régimes. Pourvu que le vent change de direction ….
Et le troisième groupe, les laudateurs, sont presque dans ce même groupe. Ils sont avec IBK, parce qu’il est au pouvoir. Ils seront les premiers à l’abandonner à la fin…..
Gestion des affaires de l’état(2)
IBK et Modibo, absents du pays
Le chef de l’Etat et le Premier ministre sont tous deux, en déplacement hors du pays depuis quelques jours. IBK est à Malte pour une rencontre sur l’immigration. Ensuite, il est attendu à Paris. Au même moment, le Premier ministre, Modibo Keita, est en Angola pour une visite.
Pendant ce temps, le Mali marche sur la tête.
Habib Sylla
L’homme de tous les régimes
«
J’ai travaillé avec tous les régimes, parce que pour moi, seul le Mali compte. J’ai de l’estime pour tous les Maliens qui aiment le Mali ». Ce sont là des propos qu’aurait tenu Habib Sylla, président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur. Et qui se trouve actuellement dans la délégation présidentielle à Malte. Les propos ont été rapportés par un confrère qui est aussi avec la délégation présidentielle.
Le président Sylla, lui, a le courage et l’honnêté d’avouer qu’il a «
travaillé avec tous les régimes ». Il n’est pas comme ces politiques qui, de Moussa Traoré à IBK, en passant par Konaré et ATT, ont mangé dans toutes les sauces. Mais, aujourd’hui, ils ont tout simplement craché sur leur passé, pour ne pas dire dans les « anciennes sauces »…
Infrastructures routières
Ça se dégrade à Bamako
Depuis deux ans, le régime en place n’a pratiquement réalisé aucune infrastructure routière à Bamako et à l’intérieur… Les priorités d’IBK sont ailleurs….Pis, faute d’entretien, les routes et autres espaces publics aménagés dans la capitale, ces dernières années sont aujourd’hui dans un état de dégradation avancée. Ni les mairies, ni les services du ministère de l’équipement ne semble se préoccuper de la situation.
Au même moment, le bilan du président IBK en matière de réalisation d’infrastructures affiche ZERO.
Pouvoir et business
Des commerçants privés de marché
«
Tu es avec moi, ou contre moi » : tel est la devise du pouvoir en place. En effet, cette politique de division, voire d’exclusion, est instaurée un peu partout dans un pays qui cherche à se reconstruire. Aujourd’hui, de nombreux hommes d’affaires confient en privé, que « des mesures de rétorsions » sont prises à leur encontre. Ces mesures les excluent de tous les marchés publics. Par contre, d’autres hommes d’affaires qui ont rejoint le cercle du pouvoir, bénéficient de juteux marchés. Alors, entre s’allier pour faire survivre ses affaires ou s’éloigner du pouvoir, avec pour conséquence de sacrifier ses affaires, beaucoup d’hommes d’affaires ont vite fait le choix.
