Celui qui a été lauréat du prix de l’éloquence du barreau de Paris en 1997, occupe désormais le fauteuil de ministre des Transports. Me Baber Gano puisque c’est de lui qu’il s’agit, est un avocat dont le talent de persuasion dans les prétoires est reconnu par tous.
Brillant orateur, il a su s’imposer dans le « monde des avocats » par son sérieux, sa rigueur, son engagement pour les bonnes causes, notamment celles des faibles et ses capacités d’analyse.
Baber Gano est né le 1er avril 1965 à Djenné. Après des études fondamentales, il décroche son baccalauréat en série sciences humaines (SH) pour la première partie en 1983, et pour la deuxième partie en 1984. Muni de ce parchemin, il entreprend des études supérieures à l’Ecole nationale d’administration (ENA) d’alors, section sciences juridiques. Il obtient sa maîtrise en droit en 1989.
Il a une riche expérience de plus de 23 ans dans la profession d’avocat, notamment dans les spécialités de procédures civile, pénale et commerciale, du contentieux administratif, du contentieux électoral et dans le droit des affaires. Il est le conseil de nombre de sociétés et entreprises maliennes dont il défend juridiquement les intérêts.
Le nouveau ministre des Transports a une vie associative active. Il est ancien président de l’Association des jeunes avocats du Mali (1998-2002), membre fondateur du Parti pour le Rassemblement pour le Mali (RPM). Il a été le secrétaire aux affaires juridiques et aux droits humains de cette formation politique de 2001 à 2011, puis deuxième secrétaire politique (2011-2016), avant de devenir le secrétaire général du parti lors du 4è congrès du parti en octobre dernier.
Il était également le superviseur et directeur régional de la campagne présidentielle de 2013, dans la région de Mopti. Homme affable, il laisse transparaitre une sérénité à toute épreuve. L’avocat parle le sonraï, le peulh et le bambara, le français et passablement l’anglais. Son crédo, c’est d’œuvrer à la consolidation de la paix et de la concorde nationale, à travers la réalisation du projet de société du chef de l’Etat.
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Mme TRAORE Oumou TOURE ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille[/caption]
Comme un poisson dans l’eau, la nouvelle titulaire du ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Traoré Oumou Touré est bien en terrain connu en matière de promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. En effet, depuis des années, ce cadre du développement communautaire en a fait son cheval de bataille permanent.
Mme Traoré Oumou Touré est une militante de la première heure des organisations féminines dans notre pays. En 1998, elle fut élue secrétaire exécutive de la Coordination des associations et ONG féminines du Mali (CAFO). En 2008, elle est réélue présidente de l’organisation composée de 2295 associations et ONG de femmes couvrant le territoire national. Il fau rappeler que la CAFO a été créée après le soulèvement populaire de mars de 1991 pour servir d’interface entre les pouvoirs publics et les femmes à tous les niveaux de la société. Elle s’est toujours employée à promouvoir les droits de la femme, de l’enfance et de la famille dans un cadre concerté avec toutes les couches de la société (autorités coutumières, religieuses, politiques du niveau village au sommet). Mme Traoré Oumou Touré s’est engagée dans les luttes pour la promotion de la femme depuis les premières années de son retour des études à l’extérieur en 1986. Cette socio-linguiste sortie des bancs de l’Ecole normale supérieure (ENSUP) a perfectionné son cursus universitaire par d’autres diplômes comme le cours académique à Marquette University (Etats-Unis) sur la bonne gouvernance, les résolutions de conflits, l’éthique et la redevabilité en 2006, la maîtrise d’enseignement de la langue et son approche interculturelle et sociologique à University of East Anglia (Norwich, Angleterre). Mère de trois enfants et jalouse de son autonomie, elle créa en 1995, une ONG de développement communautaire dénommée « Woïyo Kondeye » qui signifie en langue nationale songhaï « Espace de réflexion et d’entraide avec les femmes ». Cette ONG s’est fixée comme objectif le renforcement de capacité des femmes de la base et de leurs communautés et le développement d’un leadership éveillé de proximité.
Mme Traoré Oumou Touré promet de se mettre à la tâche pour apaiser le climat social et amener les femmes à s’impliquer dans la résolution des conflits qui les affectent, dans la lutte contre la pauvreté, les violences faites aux femmes, les stigmatisations etc.
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![Adama Tiémoko Diarra ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2017/04/Adama-Tiemoko-Diarra-.jpg)
Adama Tiémoko Diarra ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population[/caption]
Adama Tiémoko DIARRA
Adama Tiémoko Diarra est désormais le titulaire du ministère de l’Aménagement du territoire et de la Population. Homme discret et efficace, ce titulaire d’un doctorat en hydrologie et ressources en eau a été formé en Ukraine.
Il détient aussi des certificats, notamment en gestion des entreprises (ENI-Bamako) en 1990, en informatique appliquée à la gestion des ressources en eau. Il possède également un certificat d’évaluation économique et financière des projets et programmes d’investissement dans les secteurs de l’eau potable et l’électricité de Montréal (Canada). Expert et consultant dans les projets et programmes, le nouveau ministre de l’Aménagement du territoire et de la Population développe une extraordinaire capacité de travail en groupe et des qualités avérées de manager d’entreprise. Ces collaborateurs retiennent de lui, un cadre consciencieux, rigoureux. C’est un modèle d’abnégation et de don de soi mais surtout un bourreau du travail. Il créé et exploite toutes les opportunités de réussite pour la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP) dont il était le directeur général jusqu’à sa nomination comme ministre.
Il a été, entre autres, expert international en ressources en eau, membre de l’équipe de l’Autorité du bassin du fleuve Niger (ABN), consultant membre de l’équipe d’experts internationaux de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Par ailleurs, Adama Tiémoko Diarra a été consultant national au compte de la Direction nationale de l’hydraulique et consultant à la Banque mondiale, chargé de l’étude sur le rôle de l’eau dans l’économie. Il convient de noter aussi que le nouveau ministre en charge de l’Aménagement du territoire a été aussi spécialiste (consultant) régional, chargé, au compte du ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau, de l’élaboration du cadre de création de la Haute autorité de l’eau pour la communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD).
Il est auteur de 7 publications scientifiques dans le domaine de l’énergie, dans des revues scientifiques d’envergure. Il parle bambara, français, russe et anglais. Il est marié et père de deux enfants et consacre son temps libre à la lecture.
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![Pr Samba Ousmane Sow](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2017/04/Pr-SOW-SAMBA-.jpg)
Pr Samba Ousmane Sow ministre de la Santé et de l’Hygiène publique[/caption]
Pr Samba SOW
«C’est un fameux outil que la main d’un ouvrier mais le cerveau d’un homme instruit est un outil beaucoup plus merveilleux ». Cette réflexion d’un écrivain sied comme un gant au tout nouveau ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le Pr Samba Ousmane Sow. Ce scientifique hors normes ne cours pas derrière la gloire mais reste simplement dans la constance des prouesses scientifiques. Tout lui vient logiquement tant il sait attendre et convaincre par la preuve.
Né le 2 juillet 1964 à Bamako, le Pr Samba Ousmane Sow fit de brillantes études fondamentales et secondaires dans la capitale. Il détient un doctorat, un diplôme en dermato– léprologie et un autre diplôme d’épidémiologie de médecine tropicale et d’hygiène de London School.
Samba Ousmane Sow a gravi tous les échelons au Centre national de lutte contre la maladie (CNAM) dont il était le directeur jusqu’à sa nomination. Il est également le coordinateur du Centre national pour le développement des vaccins (CVD-Mali), une unité de recherche qui fait aujourd’hui la fierté de nos compatriotes. Il est aussi conseiller spécial du président de la République.
Le travail titanesque qu’il a abattu lorsque l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola sévissait dans notre pays, a convaincu plus d’un sur le sens du devoir et du sacrifice de ce disciple d’Hippocrate.
C’est incontestablement une grande compétence qui compte à son actif près d’une centaine de publications scientifiques et dans de prestigieuses revues. Il est membre de l’Association des léprologues de langue française (ALLF) et de la Société américaine de médecine tropicale et d’hygiène. Il a reçu plusieurs décorations. Il est chevalier de l’Ordre national du Mali et celui de l’Ordre national de la Légion d’honneur de France (depuis le 25 janvier dernier).
Des distinctions académiques, il en a reçu aussi, notamment le prix du meilleur chercheur de l’année 2014. Expert-consultant, il a travaillé avec plusieurs organisations scientifiques et est membre de l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI). Marié et père de 3 enfants, il comme hobby la chasse et la natation. Il parle et écrit correctement français et anglais.
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![Mme Ly Taher Dravé ministre de l’Elevage et de la Pêche](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2017/04/Mme-LY-Taher-Dravee-.jpg)
Mme Ly Taher Dravé ministre de l’Elevage et de la Pêche[/caption]
Mme LY Taher Dravé́
Mme Ly Taher Dravé est le nouveau ministre de l’Elevage et de la Pêche. Agée de 45 ans, elle est experte comptable et gérante de la Société d’expertise comptable « Mali Consulting Group ». Elle est aussi membre du Conseil de l’Ordre national des experts comptables et comptables agréés du Mali depuis 2006.
Experte judiciaire auprès des cours et tribunaux du Mali, commissaire aux comptes agréée par la commission bancaire de l’UEMOA et la Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA/CIMA), Mme Ly Taher Dravé est également formatrice en SYSCOA/SYSCOHADA et en comptabilité analytique de gestion. Elle a acquis une expérience de plus de 20 années en audit en Tunisie, en France, en Guinée, au Mali et dans d’autres pays de l’UEMOA.
Après le baccalauréat au Lycée des Jeunes Filles de Bamako en 1989, elle a poursuivi ses études à l’Institut des Hautes études commerciales de Carthage-Présidence, où elle décrochera un diplôme universitaire des études comptables, puis une maîtrise en option gestion comptable. Désireuse d’approfondir ses études, Mme Ly Taher Dravé est allée en France pour obtenir un diplôme d’études comptables et financières en 2004.
Mme Ly Taher Dravé est aussi présidente du Club Soroptimist International « Club Lumière de BAMAKO » depuis novembre 2016.
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![Alhassane Ag Ahmed MOUSSA ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2017/04/ALHASSANE-AG-AHMED-MOUSSA.jpg)
Alhassane Ag Ahmed MOUSSA ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale[/caption]
Alhassane Ag Ahmed MOUSSA
Le nouveau ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale s’appelle Alhassane Ag Hamed Moussa.
Né en 1956 à Andéramboukane dans la Région de Ménaka, il fit ses études fondamentales à Ménaka avant d’être orienté au lycée Prosper Kamara à Bamako. Après le bac, il a poursuivi ses études à l’Ecole nationale d’administration d’où il est sorti diplômé en 1979. Trois ans plus tard, il s’envolera pour Los Angeles, aux Etats-Unis d’Amérique. A l’Université de Caroline du Sud, entre 1982 et 1985, il a décroché un Diplôme d’études approfondies (DEA). Marié et père de sept enfants, le tout-nouveau ministre de la Décentralisation et de la Fiscalité locale était, jusqu’à son entrée au gouvernement, directeur national du contrôle financier depuis octobre 2003.
Alhassane Ag Hamed Moussa est un haut cadre des finances. Sa carrière professionnelle a débuté à l’OPAM où il a occupé divers postes de responsabilité comme celui de directeur adjoint chargé de la logistique, puis chef de service des achats de 1980 à 1982. Il fut également inspecteur, puis directeur commercial à l’OPAM. Il deviendra ensuite conseiller technique au ministère des Finances et du Commerce, chargé des banques et de la Caisse autonome d’amortissement de juillet 1987 à juin 1989. Il fut aussi, tour à tour, directeur général adjoint de la BALIMA (Banque libyo-malienne), directeur de cabinet du Premier ministre, directeur national des affaires économiques. Il deviendra ensuite conseiller technique au ministère de l’Industrie, du Commerce et des Transports, chargé du commerce extérieur, notamment des dossiers se rapportant aux activités de l’OMC. Alhassane Ag Hamed Moussa n’en est pas à sa première expérience au sein du gouvernement. En 2002, il fut ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire, de l’Environnement et de l’Urbanisme.
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![Gouvernement du 11 avril : Les vétérans, les combattants et les novices](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2017/04/Me-Kassim-TAPO-.jpg)
Me Kassoum Tapo ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat[/caption]
Me Kassoum TAPO
Le nouveau ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, n’est pratiquement plus à présenter. Cet avocat chevronné qui est en terrain connu voit déjà dans son viseur la révision constitutionnelle qui est un projet phare que son département va conduire pour son aboutissement.
« J’ai eu à travailler sur le projet d’élaboration de la révision constitutionnelle en tant que conseiller spécial du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Le département se chargera de conduire les discussions et les échanges avec tous les citoyens pour partager le contenu du document et prendre en compte toutes les aspirations de la Nation. ».
Le nouveau ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat est avocat aux barreaux de Paris et du Mali. Il tient un cabinet d’avocat à Bamako-Coura. Il a étudié à la Faculté de droit et de lettres de Nice et à l’Université de Paris X Nanterre (France). Il détient plusieurs diplômes, dont un diplôme d’études approfondies (DEA) de droit international public et privé, une maîtrise en droit privé, un DEA de littérature générale et comparée, une maîtrise es lettres et le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA). Me Tapo peut se prévaloir d’un parcours professionnel impressionnant. Ainsi, il a occupé différents postes professionnels comme secrétaire de la Conférence des avocats au barreau de Paris en 1983. Il a été membre de la commission recours de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en 1986 et président de la Conférence internationale des barreaux (CIB).
Son parcours politique est également intéressant. Il a été élu et réélu député dans la circonscription électorale de Mopti au cours des mandatures 2002-2007 et 2007-2012. Il a occupé le poste de vice-président de l’Assemblée nationale au cours de ces deux mandatures. Il a été membre du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine.
En 2011, il est désigné membre titulaire pour l’Afrique et le Moyen Orient du Comité des droits de l’Homme de l’Union interparlementaire qui a son siège à Genève, avant d’occuper un an plus tard la présidence de ce Comité. En 2015, il est nommé conseiller spécial du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.
Né le 11 novembre 1955 à Mopti, Me Kassoum Tapo est marié et père de 5 enfants, dont une fille adoptive. Son passe-temps favori est la lecture.
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![Harouna Modibo Touré ministère de l’Économie numérique et de la Communication](http://www.maliweb.net/wp-content/news/images/2017/04/HAROUNA-MODIBO-TOURE--300x245.jpg)
Harouna Modibo Touré ministère de l’Économie numérique et de la Communication[/caption]
Harouna Modibo TOURE
Harouna Modibo Touré est le nouveau ministère de l’Économie numérique et de la Communication. Agé de 44 ans, marié et père de 4 enfants, il a la réputation d’avoir réussi à apporter des changements partout où il est passé.
Preuves éloquentes : les innovations qu’il a apportées en tant que Président directeur général du PMU-MALI depuis février 2014. Harouna Modibo Touré a également fait des passages remarqués à la direction générale de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et en tant que responsable financier et comptable à l’Agence nationale d’investissement des collectivités territoriales (l’ANICT).
Réputé gros travailleur, Harouna Modibo Touré est titulaire d’une maîtrise en sciences économiques et gestion des entreprises, obtenu à l’École nationale d’administration (ENA) de Bamako en 1996. Il détient également un diplôme d’exécutive master en gestion publique et management à Sciences-Po Paris. Il est aussi détenteur d’un certificat en leadership dans le secteur public, obtenu à l’ENAP Québec au Canada. Le nouveau ministre de l’Économie numérique et de la Communication a également des compétences dans la coordination des activités de gestion, l’audit et le contrôle, la conception et l’évaluation des politiques publiques, la gestion des travaux des écritures comptables auprès des trésoriers payeurs régionaux, le contrôle des procédures financières et administratives, la réorganisation du système comptable et financier au niveau des collectivités locales, le suivi du dispositif d’appui technique et financier au niveau des collectivités locales, etc.
Expert international en finances, comptabilité, audit, gestion financière, Harouna Modibo Touré dispose du bagage technique nécessaire pour donner un coup de fouet au développement de l’économie numérique dans notre pays.