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El Hadji Ibrahim Boubacar Keita, Président du Rassemblement Pour le Mali (RPM)[/caption]
A qui s’en prendre ? Certainement au kanfilatigi qui misait à la présidence de la transition. Cela n’étant pas obtenu, il fallait deux postes clés au G2 de CMD afin de préparer au mieux la présidentielle sur laquelle tout sera désormais focalisée. «Nous avons été trahis sur toute la ligne avec un ministère non sens, artisanat et tourisme que même vaut mieux le ½ ministère de l’Urd.»
Aujourd’hui au Rpm, c’est la grande déception. La raison est toute simple, le parti a été sevré dans le partage du gâteau. Alors qu’il est considéré comme l’un des alliés sûrs de la junte de Kati car le président du parti a été très honoré par le Capitaine Sanogo qui lui a lui-même ouvert la portière de sa voiture. Et puis le kanfilatigi avait bénéficié de l’estime de la junte avec la protection de son ancien ministre et de lui-même. Alors, après le GON (gouvernement d’ouverture nationale), la tension est au comble. Le Rpm va-t-il sortir du gouvernement ? La question taraude aujourd’hui les esprits.
En tout cas, c’est ce qui se trame au niveau du QG à Sébénicoro sauf que si d’autres promesses leur auraient été faites. C’est une surprise lorsque les plus grands partis tels que l’Adéma Pasj, l’Urd ou le Pdes (qui n’a rien) ont accepté les choses telles qu’elles. Il ne faut pas certainement en vouloir au Rpm de son agissement parce que la promesse venait des maîtres du jour, la junte. Les espoirs ont pour l’instant été déçus et il y a du rififi qui risque d’entraîner des départs pas des moindres. A suivre donc !
B. DABO