Gouvernement : Dr. Abdoulaye Amadou Sy s’oppose au monde
La communauté internationale exige dans son ensemble qu’un gouvernement d’union soit formé au Mali. Un ancien ministre, président de Mplus/Ramata est loin de voir les choses de cette façon.
Pour une transition apaisée, la réunion du groupe de contact des chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), tenue à Ouaga le 7 juillet dernier, a exigé du Premier ministre Cheick Modibo Diarra, la formation d’un gouvernement d’union nationale. Une décision qui a suscité beaucoup de commentaires.
Pour sa part, le président des Partis unis pour la République (Pur) et porte-parole de la Convergence pour sauver le Mali (CSM), Dr. Abdoulaye Amadou Sy, ne fait pas dans la dentelle. Pour lui, ce remaniement ministériel n’est pas la solution pour une transition apaisée. Selon l’ex-ministre des Transport et des Travaux publics, c’est une question de partisans et un jeu d’intérêt alors que le Mali actuel a dépassé le stade des discussions futiles.
Le président des Pur a rappelé que de l’indépendance à nos jours, pendant la formation des différents gouvernements le peuple n’a jamais été consulté. Modibo Kéita a formé sans une concertation nationale et Moussa aussi a fait ses 23 ans de pouvoir, il formait son gouvernement en un tour de main. Pourtant, aucune organisation politique ou de la société civile n’a jamais exigé sa présence dans le gouvernement et ce constat est avéré dans ses 20 ans de démocratie et ses gouvernements ont toujours donné le meilleur d’eux-mêmes pour servir le peuple, a-t-il ajouté.
Sur le gouvernement actuel, le président dira que malgré les nombreuses attentes de la population à l’endroit, le bilan est satisfaisant. Cela peut être témoigné par la tenue des examens comme prévu, le salaire des fonctionnaire est assuré et toutes les dispositions sont en cours pour la libération des trois régions occupées.
Les mesures sont aussi prises pour l’inflation des denrées de la première nécessite. A notre niveau, ce ne sont pas des raisons valables pouvant occasionnées un remaniement ministériel, surtout en cette période cruciale. Pour conclure, il ajoutera quelques soient les critères de formation, nous le soutenons à condition que ces cadres soient valables et qui mettent l’accent sur l’intérêt supérieur de la nation. Un ministre est nommé pour tout le pays et non une contré.
Nabila Ibrahim Sogoba
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