Grève illimité du SYNEB : L’école malienne sombre dans l’agonie
Le syndicat National de l’Education de Base (SYNEB) et
Rappelons que depuis le 11 novembre 2011, les enseignants du fondamental regroupés au sein Syndicat National de l’Education de Base ont déposé un préavis de grève illimité. A l’origine, huit points de revendication, dont la principale est l’intégration des enseignants des collectivités à la fonction publique. Après 44 jours de grève, la situation reste tendue entre le SYNEB et le gouvernement.
Malgré l’amorce des négociations, la situation est en train de se dégrader entre les deux parties. Surtout avec l’entrée en scène de
Rappelons que cette fédération s’était mise à l’écart. Mais face à la dégradation de la situation, elle s’est vue dans l’obligation d’intervenir. Face à cette situation qui n’a que trop duré,
Au cours de la conférence de presse, le secrétaire général de
Selon les conférenciers, il n’est pas exclu, d’imiter les travailleurs de HUICOMA en organisant un sit-in illimité dans la cour du département de tutelle, jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications. En attendant, le SYNEB ET
Les conférenciers indiquent que leurs revendications ne sont pas des revendications « corporatistes » encore moins « financières » ; mais plutôt, des revendications de tous les Maliens qui aspirent à une école de qualité. C’est pourquoi, disent-ils, cette lutte doit être menée par tous les Maliens. Pour les conférenciers, laisser la gestion des enseignants aux collectivités, c’est conduire l’ecole malienne à l’abattoir.
Selon Monitié Dabo, secrétaire général adjoint du SYNEB, il existe des disparités entre les enseignants de la fonction publique et leurs collègues des collectivités. Ces disparités sont relatives aux droits et aux obligations de l’enseignant, à la rémunération, au recrutement, à la carrière, etc.
Ce sont ces raisons et d’autres encore qui poussent le SYNEB à demander l’intégration de tous les enseignants du fondamental relevant des collectivités à la fonction publique. Cette intégration permettra, selon lui, un traitement égalitaire entre tous les enseignants du fondamental. Unique condition, ajoute t-il, pour parvenir à une école apaisée et performante. « Comment voulez-vous qu’il y ait de bons résultats, quand les enseignants ne sont pas dans les bonnes conditions. Comment voulez-vous qu’il y ait une formation de qualité, quand l’enseignant a faim ? », s’interroge le secrétaire général de
Avant d’ajouter que, si l’école privée a pris, le dessus sur l’école publique, c’est la faute aux autorités. « Ce sont nos autorités qui enfoncent l’école publique tout en prenant les enseignants pour responsables », a conclu M Kalapo.
Abou Berthé
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