Guana / Zone aéroportuaire : Le champ du vieux Mamadou Traoré détruit
Les champs du vieux Mamadou Traoré très connu sous le nom de Madou pompier et autres champs se trouvant aux bords de la route kalaban-koura/Guana (zone aéroportuaire), ont été détruit dans la matinée du dimanche dernier par des individus non identifiés se disant être envoyé par le maire qui n’a pas été précisé.
Selon le vieux Mamadou Traoré, Adjudant chef de la Gendarmerie à la retraite et aujourd’hui photographe : «c’est plus d’une centaine de jeunes tout âge confondu qui ont envahi le champ avec des machettes en vue de commettre leur forfait. Ils se disent être envoyé par le maire, qu’ils n’ont pas précisé. Pendant leur forfait explique notre interlocuteur, ces jeunes obligeaient à tout passant surtout des motocyclistes de commettre le même acte auquel cas ils les obligeaient à payer de l’argent » poursuit- il. Les deux cotés de la route ont été ravagé par ces jeunes sous le regard impuissant des propriétaires. Quant au champs du vieux, il a été détruit alors qu’il s’agit d’un champ de 4ha dans le quel du mil et du gombo ont été cultivé sur une largeur de 25m et de 200m. la raison évoquée par ces jeunes prédateurs est que ces champs pouvaient être les nids des bandits et autres coupeurs de route. « Si c’etait le cas, explique le vieux paysan, une autorité compétente devrait nous saisir, nous tenir informer, même avant la semence et nous n’avions vu aucune force de l’ordre, toute chose qui explique une mise en scène », a confié le vieux Gendarme.
Après, ce forfait dont le vieux Traoré a été victime, le service de l’agriculture a pu bien se rendre sur les lieux pour constater et évaluer les dégâts causés. Mais la victime estime les dégâts à la somme avoisinant les deux millions. La Brigade de la Gendarmerie a été saisie et elle a entendu les victimes en vue des enquêtes pour mettre la main sur les auteurs et savoir les raisons.
La victime Mamadou Traoré occupe les lieux depuis près de 19 ans et explique avoir acheté le champ des mains de feu Adama Sanogo en 1994.
Benjamin SANGALA
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